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Après l’excitation avant-gaqrdiste

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Ce livre publié en 1981 chez Balland à Paris faisait suite à une performance au Centre Pompidou en 1979, où j’ai déclaré la fin de l’Histoire de l’art. Non pas la fin de l’art, bien entendu, mais celle de l’obsession morbide de l’avant-garde à se cannibaliser quotidiennement jusqu’à se mordre la queue dans épuisement final qui rejoignait paradoxalement le désespoir de l’art postmoderne. À en juger par la crise de l’art postmoderne, je me suis demandé plusieurs fois si je n’avais pas eu plus raison que je ne le voulais, et si l’Art n’était pas en effet entrain d’agoniser dans une crise interminable. J’ai conclu que non dans « L’avenir de l’art ». Ce livre de 2010 a été le volume 2 du premier de 1981, trente ans après.On peut lire en ligne gratuitement « L’Histoire de l’art est terminée sur internet à http://classiques.uqac.ca/contemporains/fischer_herve/histoire_art_terminee/histoire_art.html

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Il y a dans la société numérique d’aujourd’hui une inflation de communication dont le vide semble se répandre comme un dangereux tsunami. Il ne suffit pas de bavarder, de se lier. Cela peut faire du bien, comme le gazouillis des oiseaux qui se rassemblent dans les arbres au coucher du soleil par centaines pour se sentir en sécurité ensemble avant que tombent les ténèbres. Mais ce raz-de-marée sans contenu où beaucoup d’entre nous semblent s’exciter, nous habitue à confondre l’énergie communicationnelle et la pensée. La pensée critique s’y noie » Les oiseaux gazouillent joyeusement sans conscience du danger dans les arbres qui entourent aujourd’hui la centrale nucléaire de Tchernobyl.
Les sociétés numériques deviennent des sociétés de masse. Pourquoi pas? Mais attention aux masses numériques qui tendent à sombrer dans l’obscurantisme communicatif

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Vite où?

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Parler de l’avenir de l’art, ce n’est pas retomber dans l’obsession avant gardiste des années 1970. Plutôt pratiquer l’arrêt sur image. Se demander où nous voulons aller. Pourquoi? L’idéologie futuriste de la vitesse a atterri dans le fascisme. Le futurisme a été très important et méritait mieux. Aujourd’hui, la vitesse est-elle une religion? Une commodité? Un plaisir? Une contrainte commerciale? Une urgence éthique? Avant de courir, se poser un instant la question. Des questions incontournables, car la liberté de créer exige la responsabilité. La beauté de l’énergie ne s’exprime pas seulement dans la vitesse, mais aussi dans la sagesse, qui pourrait bien être le contraire de la vitesse.
Hervé Fischer

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un livre oublié…

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Je crois que j’ai oublié de signaler la parution de ce livre en mai 2010, distribué au Québec et en France, 2e édition en octobre 2010. On y trouve des réflexions sur l’art postmoderne, les liens entre art et cinéma, les arts numériques, les arts scientifiques, la peinture, ce que j’appelle une esthétique quantitative, les liens entre art et philosophie, l’esthétique interrogative, l’importance de l’éthique, l’Affirmation que « l’art change le monde ». Le tout résumé en une série d’arabesques et de divergences. Bonne lecture.
hf

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L’éternité de l’univers

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La pomme du paradis terrestre? Une bombe à retardement. Le propre de la tragédie est de finir mal. Dès le début de la vie, on se sait condamné à mort. Il ne reste plus qu’à choisir entre la tragédie ou rien. Faut-il plutôt se jouer la comédie? Ou en faire un drame? Dans tous les cas, l’oubli final est assuré. La mort ou rien. À moins de se prendre pour une poussière d’étoile dans l’éternité de l’univers. Oublier la Bible. Opter pour l’athéisme: la tragédie devient joyeuse.
hf