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Mythe art – Éros, Thanatos et Prométhée

Arnaud Fischer 131
           Éros et Thanatos (détail), acrylique sur toile, 114 x 162 cm), 2012

Éros et Thanatos, les deux instincts premiers nommés par Freud, mènent le monde, mais non sans s’allier au 3e instinct, celui de puissance, que j’appelle Prométhée.
Éros and Thanatos
run the world, as Freud did show, but not without the 3rd instinct, the desire of power, whom l named Prometheus.
Eros y
Tánatos gobiernan el mundo, como ha dicho Freud, pero en conjunción con el  tercer instinto fundamental, el del poder, que llamé Prometeo.
 Eros und Thanatos leiten die Welt, wie Freud es gezeigt hat, aber nicht ohne dem dritten

Naturtrieb, dem für die Macht, den ich Prometheus genannt habe.

弗洛伊德提出的两大基本冲动,生之本能(eros)和死之本能(thanatos),统治着世界,但它们还结合了第三个本能,权力的本能,我称之为普罗米修斯。


Arnaud Fischer mythe%2Bart

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Mythe art – mondes parallèles

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En bicyclette dans le cyberespace, Biking in the cyberspace, Con bicicleta en el cibermundo, Im Cyberspace Rad fahren, acrylique sur toile, 122 x 183 cm, 2012



Nous migrons dans le cybermonde, qui nous devient familier, mais comme un espace d’évasion plus attrayant, à la fois plus puissant et plus humain que le monde réel. Étrange!

Weescape intothe cyberworld, which becomes to us more familiar thanthe real world, more attractive, more powerful and even more humanIsn’t it strange?
Escaparemos en el cibermundo, más atractivo, más poderoso, hasta más humano que la realidad. ¡ Extraño ¡
Wir fliehen in die Cyberwelt, die uns attraktiver, mächtiger und sogar menschlicher scheint.Ist es nicht merkwürdig?

我们在已经熟知的网络空间中游走,网络空间是一个更加吸引人的消遣空间,比真实世界更加强大、更加人性。奇怪!



Arnaud Fischer mythe%2Bart

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Documenta 7 Kassel, Kunst Mythos,Fredericianum

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100 Kunst Mythos Wegweiser in Kassel, im Rahmen der Documenta 7. Hier auf dem Bild vor dem Fredericianum (1982) –  100 Art and Myth signs in Kassel on the occasion of the Documenta 7. Hier in front of the Fredericianum (1982)

Dieser Verhältnis zwischen Kunst und Mythos vorsichtig beachten. Er ist radioaktiv, und nicht ohne Handschuen und Schutzmaske zu betätigen.

The link between Art and Mythos should be prudently considered. It is radioactive, not without protection gloves and mask to be activated.


El vínculo entre arte y mito tiene que considerarse con prudencia. Esta radioactivo. Nunca avivar sine guantes y mascara de protección.

Le lien entre art et mythe doit être abordé avec prudence. Il est radioactif. Éviter toute activation sans gants et masque de protection.

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Myth Art : the painter mythanalyst

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Prometheus, the Devil and the mythanalyst, acrylic on canvas, 114 x 162 cm, 2013

When Prometheus meets the Devil, the mythanalyst creates the storytelling and the music. It is about rebellion against Zeus and God in favor of humankind’s consciousness, creativity and freedom. They question if it will be successful or end badly. (Updating old myths).  

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L’art dans la rue Mailly,Perpignan 1972

Arnaud Fischer defense+d'art fischer

« Il y 40 ans, Hervé Fischer signait sa première rencontre avec Perpignan. Entre intervention plastique et action d’agit-prop, il participe à l’occupation de la Rue Mailly avec les artistes de la mouvance de l’Art dans la rue (27.05.1972). Dès lors la Catalogne s’inscrit dans son œuvre ; co-commissaire de l’exposition Impact II du Musée d’Art Moderne de Céret (Eté 1972), il exposera à la salle d’art alternatif de Perpignan Le Flux et transformera la Librairie Coste-Torcatis en Pharmacie Fischer & Cie (novembre 1975) délivrant des ordonnances thérapeutico-artistiques. Grâce à ses réseaux catalans, Hervé Fischer transformera quelques mois plus tard la ville de Perpignan en un vaste champ d’expérimentation pour croiser pratique artistique et sociologique. Transformer les perpignanais en matériau d’art, telle a été la première action d’envergure du Collectif d’Art Sociologique (septembre 1976). Une carrière entre théorie et pratique qui se voit couronnée par une rétrospective présentée au Musée d’Art Moderne de Céret en 2010.
A l’occasion du 40e anniversaire de l’intervention de la Rue Mailly, toujours fidèle à l’avant-gardiste Librairie Coste-Torcatis, Hervé Fischer viendra y donner une conférence exceptionnelle ‘Éloge de l’avenir’ ce jeudi 26 janvier à 18h. »
Eric Forcada
Je suis resté très attaché à Perpignan et y reviens chaque fois que possible. C’est lors de ma dernière visite en 2012, lors d’une rencontre à la librairie Coste-Torcatis, qu’Eric Forcada avait annoncé ma venue.
Chantal Marchon, réalisatrice à la télévision m’a envoyé un court documentaire qu’elle avait tourné en 1972 lors que nous avions été quelques artistes à envahir un beau jour la rue Mailly : nous célébrions « l’art dans la rue ». Claude Viallat, Michel Bertrand, Pascal Fanconny,Ben Vautier, moi-même et plusieurs autres que je ne réussis plus à identifier, y compris des artistes qui se peignaient le corps. L’idée était alors celle de rapprocher l’art et les gens, en dehors des événements élitistes et commerciaux dans les galeries d’art, ou dans les musées, de « déconstruire » la peinture, la libérant du chassis pour la suspendre sur des bâches, et, dans mon cas, de pratiquer ce que j’appelais « l’hygiène de l’art »: un questionnement démystificateur. Ce documentaire est emblématique d’une époque, mais il est demeuré marginal ou oublié. Il est donc intéressant que Chantal Marchon le rediffuse bientôt à la télévision FR3. 
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La loi de la divergence

Arnaud Fischer images


Événement, acrylique sur toile, 46 x 61 cm, 1999
Nous pensons principalement par associations d’idées. La rationalité est construite par liens, non seulement par causalité linéaire, mais aussi par configuration en arabesque, qui établissent des relations de sens, qui supposent une cohérence que nous révélons.
A l’âge du numérique nous développons la métaphore des réseaux en hyperliens. Nous naviguons par liens.
Toute l’informatique est basée sur la notion de liens. Les algorithmes sont des procédures qui progressent par liens. Programmer, c’est lier.
Nous élaborons donc beaucoup sur la notion de lien, mais l’univers se construit et se pense aussi par divergences et ruptures.  Penser par saut ou discontinuité n’implique pas nécessairement une situation de chaos. Mais comment penser et nommer l’opposé des liens ? Incohérence ? Chaos ? Rupture? Rejet ? Divergence ? Voilà la question qu’il nous faut aborder.
C’est parce que le concept de liens nous vient de la sphère familiale et amicale, les liens humains, qu’il nous est si familier et coutumier. Et nous avons élargi ce mode de pensée à la connaissance en général, notamment à la logique (qui demeure, selon la mythanalyse, d’origine familiale). Nous rejoignons implicitement ainsi la civilisation chinoise ancienne qui se fondait sur l’harmonie de la nature et de la société, dont l’empereur était personnellement garant, et qui a inspiré la philosophie de Confucius. Pourtant, tous les liens ne sont pas nécessairement harmonieux. Il y a aussi des liens qui  sont des rivalités, des hostilités, des crimes, des guerres. Nous devons donc prendre en compte aussi, au-delà des harmonies et cohérences, une dramaturgie des liens qui inclut les liens négatifs, des tensions destructrices de tout lien.
Et il ne s’agit pas là seulement de la pensée cognitive. Nous faisons par exemple l’expérience, notamment dans nos cauchemars, par nature « décousus », il est vrai, mais aussi dans la vie réelle de menaces. Nous cherchons alors à créer une protection contre ces menaces, à fermer une porte devant des personnes agressives et à consolider cette séparation. Dans la sphère de la morale comme dans celle l’inconscient, nous instituons des seuils, qu’il ne faut pas franchir, transgresser, entre deux espaces, celui qui est normal ou protégé et celui qui nous menace ou qui est sacré. Un lien est constitutif de proximité, de contact. Un seuil peut être encore à la fois un lien et une rupture. Mais une divergence est un non-lien, une séparation radicale.
Nous avons beaucoup pensé et célébré le lien. Mais il nous faut donc aussi apprendre à formuler, nommer et penser le « non-lien ». A moins de choisir d’en nier totalement l’existence, ce qui va à l’encontre de la structure dominante de la pensée, qui est fondamentalement un mode de liaison entre des idées, mais qui ne saurait affirmer l’existence de liens sans supposer celle de non-liens, non seulement par éloignement, mais aussi par divergence dans une proximité. Car dire que tout est lien, que tout est lié, c’est ne plus rien dire qui en vaille la peine. C’est ne plus penser distinctement. Notre prochain livre sur « la loi de la divergence » tente précisément de penser cette problématique.
L’accouchement du nouveau-né est l’exemple même de cette expérience, et sans doute plus que cela : le fondement biologique de cette dialectique entre lien, seuil et rupture. La vie et la psyché elle-même se structurent selon ce triple mouvement de lien ( à la mère), de seuil (l’accouchement) et de rupture: la construction de l’autonomie hors de l’utérus. Il faut revenir à cette expérience matricielle pour penser cette dynamique et aborder la question de la divergence.
Mais l’informatique ne peut programmer une absence de lien, qui serait une rupture de son langage. Dans un tel cas, elle échoue (bogue, dysfonction, corruption). Elle ne peut « sauter » à autre chose, dans un vide programmatique, franchir un seuil où tout lien s’efface. Elle ne peut par exemple décrire la mutation physique du passage de l’eau en glace ou en vapeur; elle peut seulement le prévoir, voire le programmer. Et pour suivre l’expérience, elle sautera alors d’un fichier à un autre, sans continuité moléculaire. La pensée humaine, à l’opposé de l’intelligence artificielle, est capable de cette discontinuité et donc d’assumer une pensée divergente par rapport à ce qu’elle a appris et assumé précédemment. La divergence échappe à l’informatique. Et pourtant, non seulement elle existe, mais elle est le moteur de l’évolution humaine. Nous touchons là le fondement d ‘une différence radicale que beaucoup de gourous voudraient bien nier, eux qui s’emploient à nous dire que l’informatique va nous conduire au « mur de la singularité », au-delà duquel les ordinateurs continueront à ronronner, tandis que la pensée humaine  se heurtera à ses propres limites physiologiques.
Il y a une divergence radicale entre intelligence artificielle, dont nous devons reconnaître les limites, et intelligence humaine (physiologique et psychique), qui a aussi des limites évidentes, mais qui est capable de diverger au-delà des liens coutumiers.
C’est ce qu’exprime cette toile de 1999, intitulée « Événement » : dans les séries de 1 et de 0, de bleus et de noirs, soudain apparaît un troisième terme, le rouge, qui sort du code binaire, non intégrable dans la routine des liens : un bogue, une dysfonction ou une divergence.
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El pensamiento continuo de Norberto Griffa

Arnaud Fischer Norberto+Luis+Griffa

Homenaje a Norberto Luis Griffa, obra electronica, 2011 
Gracias a Jorge Zuzulich, compilador, la casa editorial EDUNTREF ha publicado un libro sobre el tema del “pensamiento continuo de Norberto Griffa”, pensador excepcional y fundador en 1999 de la Licenciatura en Artes Electrónicas de la Universidad Nacional Tres de Febrero, la UNTREF.
El libro reúne varios textos de Norberto Griffa mismo y de homenaje de sus amigos (1) y colaboradores con un prologo de Anibal Jozami, rector de la UNTREF. Norberto había escrito también sobre mi trabajó en el marco de un encuentro que había organizado y dedicado a mi arte sociológico y mitoanálisis en la UNTREF en 2002 (2). Su conocimiento de mis libros y praxis y la profundidad de su pensamiento me habían totalmente sorprendido. Me encanta encontrarlo también en ese libro, así como descubrir en la tapa del libro una imagen inspirada de mi obra electrónica de homenaje a Norberto Griffa cuando ha fallecido en fin del año 2011.  
Se ha reconocido también su papel tan importante en la formación en arte multimedia por la creación en 2012 del “Premio Norberto Luis Griffa a la creación audiovisual”.
Desde la primera vez, de inmediato cuando él me llamo por teléfono de Buenos Aires a Montreal en 2001 hasta nuestro último encontró fin de Agosto 2011 en el café La Biela, fuimos amigos muy próximos y compartiendo muchísimas ideas y valores fundamentales. Así como lo escribe Graciela Taquini : “¡Ay Norberto! ¡Cómo te extrañamos!
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(    (1)  Incluyendo “Le sourire philosophique de Norberto Griffa”, escrito fin de 2011 cuando he aprendido su fallecido.

(2)  Ese texto ya publicado en el catalogo de mi muestra en el Museo Nacional de Bellas Artes de Buenos Aires (2003) se encuentra también en el libro.