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L’art est une drogue socialement acceptable

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J’ai souvent souligné que l’art est un outil de connaissance.
Mais comme la magie et la religion, l’art est aussi une drogue. Une drogue dure ou douce, mais qui crée une dépendance. Une drogue socialement acceptable et même qui a toujours eu une fonction sociale majeure. Car l’art nous permet dans la sorcellerie de communiquer avec le monde des esprits auquel nous sommes soumis. Dans la religion il nous appelle vers l’au-delà divin. Sous l’emprise du capitalisme, il devient une marchandise, mais aussi un symbole de légitimité spirituelle de la richesse financière. Et aujourd’hui il prend la relève de la magie et de la religion. Freud en soulignait le pouvoir de sublimation de notre énergie sexuelle et l’effet léger de narcose qu’il peut induire.
L’art nous a toujours donné et continue à nous donner d’immenses illusions, comme les drogues. Nous ne saurions en refuser le plaisir. Nous en recherchons l’excitation. Cela augmente son pouvoir de changer le monde.

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Niki de Saint-Phalle

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Je pense à Niki de Saint-Phalle, une immense artiste! Admirable. J’avais fait sa connaissance personnellement en 1972 à Soisy-sur-École, un petit village près de Paris où elle s’était installée avec Jean Tinguely dans l’ancienne Auberge du cheval blanc. Je n’ai pas oublié l’ambiance de la grande salle, le désordre dedans et dehors dans la cour, les miettes de pain demeurées sur la grande table de ferme, et qu’elle envoya parterre d’un revers de main énergique, lorsque nous nous y assîmes. Elle était d’apparence frêle, mais incroyablement forte, volontariste, mais sans prétention à s’imposer. Féministe hypersensible, obsédée de vie; surmontant sa tristesse intérieure, elle a sculpté et peint ses Nanas comme des icônes joyeuses de la femme. Emblématique des quêtes de son époque. Je n’ai pas rencontré dans ma vie beaucoup d’artistes qui m’ait tant impressionné.

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Mi amigo Norberto Griffa

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Se publico lo siguiente cuando fallecio Norberto Griffa:
El director del Departamento de Arte y Cultura de la Universidad Nacional de Tres de Febrero (UNTREF), Norberto Griffa, falleció hoy a los 70 años, según informaron desde la institución que « lo despide con profundo pesar y agradecimiento por la labor realizada en pos del arte y la cultura en nuestro país ».

Abogado de la Universidad de Buenos Aires y especialista en temas de filosofía, Griffa publicó numerosos trabajos en la temática. A partir de 1990 coordinó proyectos de creación de carreras que se encontraban en la intersección del arte, la ciencia y la tecnología a nivel terciario y, en 1999, lideró la creación de la Licenciatura en Artes Electrónicas de la UNTREF, que dirigió desde la fecha de su creación, en el 2000.

En la UNTREF ocupaba hasta el día de hoy el cargo de director del Departamento de Arte y Cultura y el de director académico de la Cátedra UNESCO de Turismo Cultural UNTREF/AAMNBA (Asociación Amigos del Museo Nacional de Bellas Artes).

Aníbal Jozami, rector de la UNTREF se refirió a Griffa como un ejemplo por el entusiasmo, la honestidad intelectual y creatividad con la que se desempeñó hasta el último día.

Deseo decir que el fue un amigo entrañable para mi. Yo lo amaba y respectaba mucho por sus virtudes de pensador y de persona humana. El ha tenido un papel espetacular en el desarrollo del departamento de arte y cultura de la UNTREF y lo ha consolidado hasta el ultimo dia. Teniamos junctos el proyecto de un seminario sobre el futoro del arte y las bellas artes digitales.
La muerte de Norberto Griffa significa para mi y muchos otros artistas, pensadores y estudiantes de multimedia una pérdida y una tisteza inmensas.
Asi encontramos la muerte en el camino del arte de manana. No debemos olvidar a Norberto.

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Le 3D

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Avec la lumière bleutée de nos écrans cathodiques nous retrouvons un ailleurs, une troisième dimension qui nous permet d’échapper imaginairement aux limites et misères de notre condition humaine ici bas. Le virtuel est une nouvelle déclinaison numérique de la foi religieuse et de l’idéalisme platonicien.