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Breaking News

Breaking News, acrylique sur toile, 92 x 122 cm, 2014

Plus que 10 jours avant la fin de course de mon projet Kickstarter de peinture participative. Excitation, espoir et anxiété: un sentiment mélangé et un compte à rebours incontournable où je ressens la dépendance vis-à-vis de tous et chacun. Comme si je m’étais présenté à une élection politique ou avais organisé un référendum. Des états d’âme inhabituels dans la pratique artistique.

Une autre remarque: l’angoisse du tableau, qui a été un défi pour moi, mais que j’ai finalement surmonté en acceptant d’inclure dans l’image mes états d’âme mêlés aux indications triviales de tout tableau quantitatif. J’y trouve désormais le reflet de la tension éprouvée!

Et je pense déjà au tableau final qui résultera de cette course contre le temps: tableau triomphal ou reflet d’un échec? L’avenir le dira. Je ne peux pas préjuger du résultat final…

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Art postal: le stade de l’ourson

Arnaud Fischer ourson


Le stade de l’ourson – mythanalyse, 幼熊阶段 – 神话分析,布面丙烯酸, acrylique sur toile, 92 x 122 cm, 2014

Après le stade de la tortue sur le dos vient le stade de l’ourson, lorsque l’enfant peut se tenir assis et acquiert la mobilité à quatre pattes. Il prend conscience de l’autonomie de son corps en face à face avec le monde extérieur avec lequel il commence à interagir. Ses fabulations évoluent avec ses découvertes. (mythanalyse)

After the stage of the turtle on its back, the baby enters the stage of the Teddy bear. Getting aware of the autonomy of his body, he starts to sit and crawl, interacting face to face with the external world. His imaginary interpretations change according to his discoveries (mythanalysis).

Después de la fase de la tortuga en posición de espalda, el niño atraviesa una segunda fase, la del osito. Tomando consciencia de la autonomía de su cuerpo, el niño aprende mantenerse sentando, gatear e interactuar con el mundo exterior, interpretándolo con nuevas fantasías según sus descubrimientos (mitanálisis).

Nach der Zeit der Schildkröte auf dem Rücken erlebt das Kind die des Teddybärchens. Mit der Entdeckung seiner körperlichen Eigenständigkeit fängt er an, der äußeren Welt engegen zu sitzen, zu krabblen, und sie seinen Ergbnnissen entsprechend mit neuen Fantasien  zu interpretieren (mythanalyse). 

在 »背上的乌龟 »阶段之后是幼熊阶段,这时儿童能够坐着,通过爬行四下移动。面对这个他刚刚开始与之互动的外部世界,他意识到自己身体的自主性。他的各种虚构随着他的各种发现发展变化。(神话分析)

Arnaud Fischer mythe%2Bart


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La pensée artistique

Arnaud Fischer Unknown

Le marchand de glaces, acrylique sur toile, 243 x 207 cm, 2013

La démarche théorique que je poursuis, notamment en mythanalyse et à propos de la loi de la divergence, je la construis conceptuellement, mais aussi avec ma démarche artistique. Mon expérience est celle du recours à la pensée artistique, un expression rarement employée et qui se présente même comme un oxymore, du fait de l’idéologie dominante qui lie art et irrationnel, mais qui correspond bien réellement  à la réalité du processus de création.
J’observe constamment à quel point je progresse dans l’élucidation théorique autant que dans la pratique artistique en mêlant intimement les deux. Il en est de même pour la théorie sociologique de la couleur que je publierai un de ces jours et sur laquelle je travaille depuis les années 70. C’est en peignant que j’ai été capable de mieux comprendre les usages socio-chromatiques actuels et que je suis devenu capable d’écrire les derniers chapitres que je me sentais incapable de rédiger depuis plusieurs années pour terminer le livre. J’ai appelé nouveau fauvisme digital cet usage actuellement si répandu du code de couleurs du marchand de glaces. Alimentation, signalisation, euphorisation de la consommation, codes chromatiques des fausses couleurs écraniques : dans tous les domaines, c’est ce que réclame l’idéologie dominante et les usages sociaux urbains.

Les images que je peins m’obligent à questionner avec plus d’acuité les concepts pour lesquels j’opte. Mes décisions de peintre, la composition, les choix de couleurs, la touche picturale, les postures sont autant de décisions théoriques, qu’elles confirment ou requestionnent au fil de la recherche-peinture. Chaque jour, je fais l’expérience de la fécondité méthodologique de cette double démarche conceptuelle et artistique, et j’y découvre un plaisir, une motivation et une dynamique puissants, dans ma quête de lucidité.  Les problèmes picturaux auxquels je suis confronté sont aussi des problèmes théoriques et cette double approche m’aide à les résoudre – ou à les trancher.

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art postal -mythe art

Arnaud Fischer tortue%2Bsur%2Ble%2Bdos web
Le stade de la tortue sur le dos, acrylique sur toile, 122 x 192 cm, 2014
Le nouveau-né traverse d’abord un premier stade de dépendance biologique totale, comme une tortue sur le dos qui agite bras et jambes, et pleure. De ce premier stade de frustration viendra par la suite, comme une revanche, son instinct de puissance. (Mythanalyse)
The baby experiences first a stage of total biological dependence, alike a turtle on its back, waiving arms and legs and shouting his frustration. This may create as a desire of revenge  his future instinct of power. (Mythanalysis)
El niño atraviesa una primera fase de dependencia biológica total, llorando, agitando los brazos y las piernas como una tortuga en posición de espalda; así crece, como un deseo de venganza, su instinto de poder. (Mitanálisis)

Das neugeborene Kind erlebt zuerst die schwierige Zeit einer totalen biologischen Abhängigkeit, weint, und bewegt Arme und Beine wie eine Schildkröte auf dem Rücken. Daher lässt sich sein zukunftiger Machtinstinct erklären. (Mythoanalyse)

Arnaud Fischer myth

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Video: Collective Kick « Art Postal » Crowd Painting by Hervé Fischer (English)

Post your Mark first! Participative « Art Postal » by artist-philosopher Hervé Fischer, founder of the Sociological Art movement
What is the « Art Postal » movement?
In the 60’ Ray Johnson launched the «New York Correspondence School of Art». Exchanging ordinary objects like bus tickets, small drawings, cuts of collages or words to other artists, including his friends Andy Warhol, Dick Higgins, John Cage, Jasper Johns, and to many unknown people, he thus developed a large art network by using the traditional post. It was Mail Art, as a part of Fluxus art. I used it a lot in my sociological art practice and published a book collecting artist’s stamps: «Art and Marginal Communication» (Balland, Paris, 1974). As a pioneer of Web art since 1984, l came to the idea of Digital Art Postal, the internet being much more powerful than traditional post, and more extensive than any museum exhibition, allowing me to connect and exchange directly with a larger audience about my work on today’s world, values and challenges.
http://bit.ly/hervefischer
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KickstARTer : un projet de peinture collective/a participative painting

Arnaud Fischer photo main

Voilà, le projet d’une peinture collective créée avec Kickstarter est lancé et se poursuivra pendant les 30 prochains jours.

Here we go; we launch with Kickstarter a unique project of participative painting for the next 30days..

Hoy vamos adelante : les invito a participar en une proyecto de pintura collectiva durante los 30 proximos dias.

Heute schlage ich vor, während der 30 nächsten Tagen eine kollektives Gemâlde  zusammen zu schaffen.

THIS IS A FIRST! ENGAGE & LET’S MAKE IT VIRAL!
The success of Hervé Fischer’s performance requires your engagement, support, feedback, likes, retweets, comments and share’s.

kickstarter-logo
https://www.kickstarter.com/projects/1100590172/collective-kick-art-postal-crowd-painting-by-herve

Post your mark on Hervé Fischer’s first digitally crowd-sourced participative work! And receive a hand-signed limited reproduction of the collective work to show your mark. Inspiration comes from the collaborative work. Reach out & make it viral! Brag about your involvement.


The Kickstarter « Art Postal » Painting Performance

This Art Postal Project, which I aim to share with you, using Kickstarter, will reflect my engagement in sociological art, as a participative painting performance. Proposing an alternative symbolic to the dashboards of Wall Street and the running economy, l shall paint day after day during the project the variation line (diagram) of the number of contributors and amount of your donations. The final electronic painting resulting of this participative creation will represent our cultural and spiritual shared engagement in social solidarity values instead of toxic financial speculation. Following this electronic collective creation, which l shall put on line as digital Art Postal, l shall also paint it with acrylic on canvas as an emblematic sociological work of art of our time. It will be «Kickstarter» at its best thanks to all of you.
En français
Je vous propose un projet inédit de peinture collective sur le thème de l’engagement social dans la création culturelle. Chacun de nous est potentiellement un artiste. Je vous invite à vous associer à cette peinture collective en y faisant votre marque personnelle. Je serai votre exécutant pendant 30 jours en peignant le nombre d’entre vous qui vous y associerez et le montant cumulé des contributions de tous, à la manière des tableaux de variation économique et de spéculation financière de la bourse.
La culture peut être plus importante que l’économie. Montrons le ensemble. Merci à chacune et chacun de vous pour votre engagement qui nous réunira pendant les 30 prochains jours et au-delà, je l’espère, par notre succès collectif et la création d’une oeuvre emblématique de notre époque.
En espagnol   
Les invito a participar en un proyecto inédito de pintura colectiva sobre
la temática del compromiso social en la creación cultural. Cada persona es

potencialmente un artista. Les invito a contribuir en esa pintura participativa haciendo su marca personal. Estaré su pintor, representando durante los 30 próximos días el crecimiento del nombre de participantes y de las contribuciones en el estilo de los cuadros de variaciones de economía y de la especulación financiera en la bolsa.
La cultura es más importante que la economía. Lo podemos mostrar. Gracias atodas y todos por adelantado para su participación y dentro de 30 días vamos a compartir una experiencia única,  y crear juntos une pintura emblemática de nuestro tiempo.
Deutsch
Ich lade sie ein, an der Schaffung eines kollektiven Gemälde teilzunehmen. Das Thema dieses neuartigen Projektes wird unser gemeinsamer Engagement in die kulturelle Schöpfung sein. Jeder Mensch kann ein Künstler sein. Ich schlage ihnen vor, diese Malerei mit ihrem persönlichen Zeichen zu verwirklichen. Ich werde während der 30 nächsten Tagen ihr Mahler sein, und die Steigerung der Anzahl der Teilnehmer und Beiträgen in der Art der Anzeiger der Wirtschaft und Finanzspekulation darstellen.
Die Kultur kann wichtiger als die Wirtschaft  sein. Wir können es zusammen zeigen. Ich danke ihnen im voraus für ihrem Beitrag, und am Ende der 30 nächsten Tagen werden wir nicht nur ein außerordentliches Erlebnis geteilt, sondern auch ein emblematisches Kunstwerk gemeinsam geschaffen haben.
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Art postal: L’agneau-loup

Arnaud Fischer agneau loup

L’agneau-loup,  the lamm-wolf, el cordero-lobo, der Lamb-Wolf, acrylic on canvas, 91 x 122 cm, 2013

Lorsque l’enfant vient au monde, c’est en réalité le monde qui vient dramatiquement à lui, tel un chaos biologique qu’il interprète anxieusement dans ses premières fabulations. De là naissent les mythes qui vont formater durablement son psychisme et que raconteront les poètes (mythanalyse).

When a child is born, in reality for him the world is born, dramatically, as a biological chaos, those first anxious interpretations will sharply be imprinted in his unconscious memory and give origin to the myths, which poets will narrate (mythanalysis).

Wenn ein Kind geboren wird, erlebt es in Wirklichkeit die dramatische Geburt der Welt selbst, die ihm als ein biologisches Chaos erscheint, das es ängstlich versucht zu interpretieren. Aus diesen ersten Fabeln, die sich nachhaltig in seinem unbewussten Gedächtnis einprägen, entstehen die Mythen, die der Dichter uns erzählt (mythoanalysis).

Cuando nace un niño, nace en realidad dramáticamente en su consciencia el mundo mismo, como un caos biológico. Sus interpretaciones ansiosas se inscriben para siempre en su memoria inconsciente de donde nacen los mitos que nos cuenta el poeta (mitoanálisis).

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Art postal: Le Seigneur des homards

Arnaud Fischer DSC0700

Le seigneur des jeux vidéo, acrylique sur toile, 114 x 162 cm, 2013


Le Seigneur des homards, nouveau Titan de notre univers de jeux vidéo, domine le monde. A vous de jouer… et de gagner.
The Lord of the lobsters, new Titan of our videogames, runs the world. It is your turn to play… and winn.
Señor Cabrajo, nuevo Titán de nuestros videojuegos, domina el mundo. Ahora es su torno de jugar… y ganar .  
Der Herr der Hummer, neuer Titan unserer Videospiele, leitet die Welt. Jetzt is es an Ihnen zu spielen… und zu gewinnen.

Arnaud Fischer ch
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Arte Contextual y la Performance

Arnaud Fischer 1

Agradesco Clemente Padin por reproducir aqui un texto importante de referencia historica.
hf 

por

Clemente Padín

Marcel Duchamp nos advirtió que el arte puede venir del arte o puede venir de la vida. Sería elegante poder decir que la performance o el arte de la acción proviene de la vida y no del arte porque se conecta casi directamente con el público, la sociedad. Al ser un arte escénico en donde son imperativas la existencia de los tres estamentos (escenario, accionista y público), se podría suponer que la conexión arte – vida se concreta naturalmente. Pero no es así, la performance, como tantas otras manifestaciones artísticas (arte correo, video, cine, teatro, poesía, etc.) no son corrientes expresivas en sí mismas sino soportes (o formas expresivas). Es decir, « contienen » la obra y, aunque puedan participar desde la forma de expresión, son autónomas en sí mismas. Así, p.e., existen películas naturalistas, realistas, abstractas, surrealistas, expresionistas, etc. Con la performance o arte de la acción ocurre lo mismo: existen performances en cualquiera de las corrientes artísticas conocidas. Parecería que los soportes son eternos (el cuadro, el libro, p.e.) aunque se renueven de acuerdo a los avances tecnológicos de cada época. Algunos se olvidan y pasan a la historia (como las hojas de corteza de abedul) en tanto otros nacen (como el lenguaje digital). Pero, los algoritmos que los definen permanecen: la poesía siempre será el arte de la palabra y el teatro siempre será el arte de representar personajes y contar historias y así podríamos seguir la lista. Lo que, sin duda, varían son los contenidos que, en algunas situaciones, se vuelcan pasivamente en los soportes y, en otras, se valen de sus posibilidades expresivas permitiéndoles aportar su plus de información a la obra.

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Obra de Antoni Muntadas en Madrid 2003
Cuando aparece el conceptualismo era claro que se trataba de un arte que nacía del arte. Su acepción « el arte es la idea del arte » o « El arte es la definición del arte » de Joseph Kosuth, parecen concluyentes. Cotejémoslos con la frase final del manifiesto de los artistas argentinos de « Tucumán Arde » (Argentina, 1967-68) totalmente volcados a la problemática social: « Arte es lo que niega radicalmente este modo de vida y dice: hagamos algo por cambiarla » y veamos cómo, al contrario del conceptualismo, estas tendencias se enraizan a la vida, al contexto político-social, aunque no a la idea, completamente.

Largamente se ha estudiado la recuperación ideológica que los mecanismos de control cultural ejercen en los conglomerados sociales en favor del sistema hegemónico. Así, no es extraño que, en lo que atañe a la producción artística, que debiera reflejar en su totalidad la especificidad de lo humano, el arte esté distorsionado al punto que sólo se puede hablar de él a través de un discurso « autónomo » o « a-histórico », fuera de las leyes falibles de lo humano. O, como ocurre en otros casos, se le aísla en Museos o Galerías marginalizando y alienándolo de la realidad social que, en última instancia, lo genera. Incluso las tendencias conceptualistas como una forma de negación de la realidad (lo falible) en beneficio de la idea (lo absoluto).

El arte, al reflejar las relaciones sociales que le dan origen en tanto producto de comunicación, no puede dejar de reproducir esa misma realidad. No sólo social o política, sino total. Es por ello que es tan difícil descontextualizar al arte de las demás áreas del hacer humano. Para estas tendencias “contextuales”, tanto el sentido social como el político son consubstanciales al arte. El arte se revela como forma sublimada de la conciencia social y, como tal, es un instrumento de conocimiento más, cuya función es auxiliar con su aprobación (o desaprobación) a esa misma sociedad, pudiendo convertirse, de acuerdo a las circunstancias, en instrumento de cambio y transformación o de consolidación y preservación (según se oponga o no).
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Hervé Fischer, Jan Swidzinski, Fred Forest y Jorge Glusberg en la Galería Remont, Varsovia, 1977

Sin duda, sería un mecanicismo vulgar enfrentar al arte conceptual y al arte contextual aunque, en verdad, las diferencias entre ambas parecen opuestos irreconciliables. El « arte que viene de la vida » tardó un poco más en ser teorizado aunque, sin saberlo, muchos artistas ya lo estaban practicando desde los 50s. Nos referimos, sobre todo, al situacionismo de Guy Debord o al arte sociológico de Hervé Fisher (fundador de la Ecole Sociologique Interrogative) y a Fred Forest, entre otros. También nos podríamos referir al grueso de las obras performáticas realizadas en América Latina desde los 50s. hasta nuestros días. Fue un artista polaco, Jan Swidzinski (1923), artista multidisciplinario y teórico, quien en 1974 escribió por primera vez sobre arte contextual en tanto nueva estrategia del arte, documentando histórica y teóricamente las relaciones del arte con la sociedad, confirmando la importancia del « contexto » y proponiendo una nueva manera de elaborar la práctica artística en relación a la realidad. Es autor de: “Art as Contextual Art”, Lund, Sweden, 1976; “Art, Society and Self-consciousness”, Alberta, Canada, 1979; “Quotation on Contextual Art”, Einhoven, Germany y “Freedom and Limitation: the Anatomy of Postmodernism”, Calgary, Canada, 1987. También es autor de artículos fundamentales para la comprensión de su propuesta como: “Art as Conceptual Art”, en Parachute 5, Montreal, Canada, 1976; “Contextual Art”, en Art Dimension 14, Lanciano, 1978; “An Appropriate Standar of Living”, en Release, Calgary, 1980; “Prendre Position”, en Inter Art Actuel 41, Québec, 1988 y “Art in the 80”, en Natura Cultura, Salerno, 1989.
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Jan Swidzinski y su libro « El Arte y su Contexto »

En el último libro de Swidzinski, “L´art et son contexte: au fait, qu´est-ce que l´art ?” editado por Inter Editeur, Québec, Canadá, 2005, el autor aprovecha para darnos un resumen completo de sus ideas y replantear el arte de la performance. Cuenta con un excelente prefacio de Richard Martel, el conocido performer y coordinador del Centro Le Lieu de Québec, quien intenta establecer las líneas programáticas de la tradición del arte contextual desde cuando no se le conocía con ese nombre.


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Richard Martel en Perfopuerto, Valparaiso, Chile
La controversia entre el arte conceptual y el arte contextual lo explica Martel valiéndose de las argumentaciones de Max Weber en relación a las diferencias entre el mundo anglosajón y protestante y el católico y fundamentalmente latino. Max Weber, un sociólogo de comienzos del siglo XX, argumentó en “La Estética protestante y el Espíritu del Capitalismo” que la constante preocupación por lo espiritual había hecho desatender lo “real”. En el caso de los fieles religiosos, éstos debían excluir sintomáticamente el “cuerpo” (y, por extensión, lo social) como entidad innoble, ajena a la idea y a la divinidad, asociando el puritanismo artístico al ascetismo puritano. De allí, no sólo la obsesión por la higiene personal (y su siniestra extensión a la “pureza de la sangre” y el holocausto de las etnias no puras) sino también la “pureza de los pensamientos e ideas”. De allí un paso hasta la consideración idealista del “arte que dice la verdad sobre el arte”. Según Webern, el protestantismo tiende a la formación de sectas en tanto el catolicismo tiende al centralismo.
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Guy Debord
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El libro capital del Situacionismo:
La Sociedad del Espectaculo de Guy Debord.
Richard Martel, luego de examinar en profundidad el aporte del Situacionismo de Guy Debord y otros al compromiso del arte con la sociedad y de comentar exhaustivamente la obra de Hervé Fischer y su Escuela de Arte Sociológico termina su prefacio con estas palabras:

“El arte conceptual es una proposición para considerar la matriz social con sus desbordamientos, sus exageraciones de lenguaje, un estímulo para sostener diversas propuestas como un intercambio simbólico mediante diversas actitudes y diversos comportamientos. Se trata de construir el acontecimiento como una actitud, un compartir, una vida en tanto que política artística en su experiencia localizada, según un contexto determinado y determinante. Hay lugar para el asombro y la desbandada, una deriva activa y un desvío, un desbordamiento en la convencionalidad de las prácticas porque la actividad artística se in-forma por la materia corporal y carnal, por los dispositivos secrecionales y una responsabilidad compartida. Es una fase axiomática de instalaciones, lo que insinúa una posición del analizador dados los condicionamientos existentes –como la enajenación-, una metodología que necesite un aparato con un universo maquínico que sea una extensión, en el sentido del cuerpo buscándose ocasiones, situaciones a compartir.

Si somos muchos, es que necesariamente hay algo que amalgamar. La actividad artística realiza lo esencial comunicativo y los soportes para hacerlo presuponen una producción que molesta en el sentido en que la desbandada es una manera abierta de efectuar un viaje, un trayecto, un breve tránsito de una unidad de tiempo que se desagrega en la misma medida en que es enunciada.”
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Jan Swidzinski en performance

En el último capítulo de su libro, “L´art et son contexte: au fait, qu´est-ce que l´art?”, Swidzinski, habla sobre la performances y su concepción de acuerdo al arte contextual que pregona:

« La performance es, a mis ojos, uno de los medios de expresión más importantes y la forma esencial de mi actividad. Como ya lo he dicho, la practico desde hace algunas decenas de años, habiendo comenzado más o menos en la época en la cual proclamé el arte como arte contextual. Las tesis para el arte como arte contextual y las de las performances no se diferencian en nada. Lo que importa, es lo que ocurre y el contexto de eso que ocurre. Las performances que he realizado –y han sido muchas- no tenían por finalidad perfeccionar una forma como en el arte tradicional. Es por ese carácter tosco de la forma de expresión que el arte de la performance difiere de la performance-espectáculo. Cada vez, intento adaptar la forma del enunciado a la necesidad del público y su contexto. Mientras realizo una performance, trato de cooperar con el contexto utilizando lo que me ofrece y, al mismo tiempo, de influir en su forma por mi accionar. El tema de mi obra depende de los problemas de la hora –relacionados o no al arte- y del contexto en el que me toque actuar. Pueden ser la política o los problemas sociales más que los problemas de orden general y de otros, aún, que hablan de mis experiencias subjetivas que quisiera trasmitir. Intento, en mis enunciados preformativos, estar libre de formas adquiridas, de formas “magistrales”. No quiero sufrir la experiencia de un arte bien educado y conocido. Ni la pintura, ni la danza ni la reflexión expresada a través de la palabra. No tiene sentido describir las performances que he realizado. Se tratan de cosas efímeras que sólo existen en tanto se las ejecutan. Algunas permiten ser descriptas, otras no. Su susceptibilidad a la descripción no significa que son más importantes que las otras que escapan a una interpretación verbal… ¿Cómo describir lo que es esencial en una performance? Un contacto se establece entre el accionista y el entorno. La performance como comunicación, como relación, como evento que se produce, eso es lo que quiero hacer.”

El arte contextual elimina las barreras de la obra con los espectadores y trata de interactuar con éstos involucrándose con la realidad y los problemas sociales. Por ello prefiere los espacios abiertos, adonde está la gente, fuera de los mercados, galerías y museos, poniendo el énfasis en lo vivencial, en lo experimentable. Más que un dogma o receta es una propuesta para la acción en comunión con los demás, en directa relación con la memoria y el entorno dado.

Clemente Padín
Email: 7w1k4nc9@adinet.com.ur

http://revista.escaner.cl/sites/all/themes/Escaner_OK/images/PostHeaderIcon.png REFLEXIÓN: BILBAO AÑOS`90 ¿ACCIONISMO O ARTE DE ACCIÓN?

http://revista.escaner.cl/sites/all/themes/Escaner_OK/images/PostDateIcon.png Vie, 11/02/2007 – 00:00 |  http://revista.escaner.cl/sites/all/themes/Escaner_OK/images/PostAuthorIcon.png Clemente Padín
Arnaud Fischer 10
REFLEXIÓN: BILBAO AÑOS`90
¿ACCIONISMO O ARTE DE ACCIÓN?
Fausto Grossi
En la introducción a mi investigación que tiene por titulo: Bilbao años `90 ¿accionismo o arte de acción?, hago un ejercicio de memoria, que quiere ser una primera aproximación, aunque rápida e incompleta de los acontecimientos en general y de las prácticas del accionismo y del arte de acción en particular que caracterizaron esa época. A este fin me he dejado guiar, en principio, por la intuición y la cercanía de personas a las que he conocido y con las que he compartido intereses e inquietudes, por los proyectos en los que he participado directa e indirectamente y por el peso que ciertos acontecimientos e iniciativas han resultado tener sobre mi sensibilidad como persona preocupada por entender lo que concierne al arte y la cultura occidental, puesto que influyen en el desarrollo de nuestra vida cotidiana.
(…)
En fin concluyo no sin primero hacer notar que durante muchos años nuestra formación académica ha sido marcada por la reflexión conceptual sobre el arte, sobretodo a la vinculada al colectivo de Art& Language. En cuanto al mérito del arte conceptual, en la introducción a su libro L’ Artet son contexte. Au fait, qu’est-ce que l’art?,Swidzinski afirma que:
“…consiste en el análisis y la critica de la lógica que ha servido de fundamento al concepto de
arte. Un arte para el espíritu en vez de un arte para el ojo iba en esta dirección”.
Este análisis ha sido sin duda una contribución necesaria, que ha servido de fundamento al concepto de arte, aunque siempre según Jan Swidzinski:
“… el conceptualismo no ha proporcionado soluciones útiles: se ha limitado al análisis lógica del concepto de arte” (6)
Pero hay más: Richard Martel, el conocido investigador, performer y coordinador del Centro Le Lieu de Québec, en la página 6 de su prefacio al libro de Jan Swidzinski anteriormente citado, nos informa que:
“La llegada del arte contextual con Jan Swidzinski en 1976 en ocasión de un encuentro con Art& Language, Joseph Kosuth, Sarah Charlesworth (The Fox) y Hervé Fischer (Collectif d´ ArtSociologique) en Toronto en noviembre de 1976 en el Centre de Experimental Artand Comunicationmarca otra etapa en el cuestionamiento sobre el arte emprendido por los artistas conceptuales a partir de 1968. Entonces este famoso encuentro en Toronto podría ser considerado como el fin del arte conceptual y el principio de orientaciones más prácticamente abiertas a la realidad, el arte se quería sociológica, unida a un contexto. Aquello nos ha fascinado como artistas periféricos justamente porque nosotros habíamos visto allí una manera de ser conectados socialmente. <<El arte es lo que tu haces, o tu eres>>, nos indica Robert Filliou”.
Y, en la página 7-8 sigue:
“Este encuentro entre arte conceptual, arte sociológico y arte contextual no ha sido por tanto retenido, paradójicamente por Godfrey en su libro Conceptual Art… en su índice de nombres citados, no menciona ni Swidzinski ni Fischer… Y, siempre en esta publicación, con respecto a las fechas reseñadas por el año 1976, año del encuentro de Toronto, menciona la muerte de Marchel Broodthaer y de Mao Tsé-Toung… La memoria, en el contexto anglosajón, parece sectorializarse, especializarse…”
Clemente Padín en su texto Arte Contextual y la Performance escribe:
“La controversia entre arte contextual y arte conceptual lo explica Martel valiéndose de las argumentaciones de Max Weber en relación a las diferencias entre el mundo anglosajón y protestante y el católico y fundamentalmente latino. Max Weber, un sociólogo de comienzos del siglo XX, argumentó en “La estética protestante y el espíritu del Capitalismo” que la constante preocupación por lo espiritual había hecho desatender lo “real”. En el caso de los fieles religiosos, éstos debían excluir sintomáticamente el “cuerpo” (y, por extensión lo social) como entidad innoble, ajena a la idea y a la divinidad, asociando el puritanismo artístico ascetismo puritano. De allí, no solo la obsesión por la higiene personal (y su siniestra extensión a la “pureza de la sangre” y el holocausto de las etnias no puras) sino también la “pureza de los pensamientos e ideas”. De allí un paso hasta la consideración idealista del “arte que dice la verdad sobre el arte”. Según Max Weber, el protestantismo tiende a la formación de sectas en tanto el catolicismo tiende al centralismo”
.Y, añade:
“Cuando aparece el conceptualismo era claro que trataba de un arte que nacía del arte. Su acepción “El arte es la idea del arte” o “El arte es la definición del arte” de Joseph Kosuth , parecen concluyente…Cotejémolos con la frase final del manifiesto de los artistas argentinos de “Tucumán Arde” (Argentina, 1967-689) totalmente volcados a la problemática social: “Arte es lo que niega radicalmente este modo de vida y dice: hagamos algo por cambiarla” y vemos cómo, al contrario del conceptualismo, estas tendencias se enraízan a la vida, al contexto político-social, aunque no a la idea, completamente”.