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Artists.Sociologists Une correspondance de Patrizia Bonnardi

Gentile Hervé

grazie per i tuoi auguri. Si è stata una inaugurazione che mi ha resa felice!
Il mio sito è www.patriziabonardi.net e puoi trovare tutti miei lavori tranne quelli dell’ultima mostra che ancora devo inserire. 
È un piacere sentirti e mi sento onorata che tu sia interessato al progetto Artists.Sociologists.
Stefano mi ha fatto leggere ciò che ti riguarda in wikipedia e così ho potuto scoprire il tuo grande e importante percorso.
Ho scritto una tesi di ricerca all’accademia di belle arti di Bergamo nel 2009 in cui ho parlato del bisogno per l’arte contemporanea di avere su di se lo sguardo dei sociologi. 
TI allego le conclusioni di questa tesi.
Ho iniziato da allora creare progetti in cui ho collaborato con i sociologi fino al 2014 in cui ho fondato la pagina in facebook « Dialogo fra artisti e sociologi » che ho soprannominato Artists.Sociologists che ha creato molto interesse fra gli artisti e i sociologi e che poi nel 2016 è diventata un’associazione culturale. 
Ecco il link alla nostra pagina di progetto in FB:
Nel 2016 abbiamo anche aperto lo spazio BACS di Leffe (BG) dove realizziamo le nostre mostre. Abbiamo all’attivo 7 mostre collettive e diverse personali. Ci occupiamo principalmente di tre tematiche: ambientalismo, parità di genere e integrazione.
Abbiamo pubblicato due volumi che raccolgono immagini e testi delle nostre prime cinque collettive. Se fossi interessato puoi acquistarli in Amazon ecco i link:
L’obiettivo che mi sono posta fondando Artists.Sociologists è mostrare ai sociologi un’arte impegnata sulle questioni che ad entrambe stanno a cuore, un’arte che se guardata può ispirare le loro riflessioni.
Così per le opere che noi artisti abbiamo messo in mostra hanno scritto molti sociologi e liberi pensatori (intellettuali in ambito umanistico con interessi nel sociale) i cui scritti puoi trovare nei due volumi pubblicati.
So che tu vivi in Canada e non è facile incontrarti, ma certo mi piacerebbe poter collaborare e essere coinvolta nel tuo progetto di arte sociologica. 
Anche io mi definisco artista sociologica ma non ho come te una laurea in sociologia, sono diplomata all’accademia di belle arti. Sono stata in ambito informatico per pochi anni dopo aver frequentato il liceo scientifico (vengo da una famiglia operaia e dovevo cercare di non sentire la mia indole artistica per poter avere un lavoro sicuro), poi ho seguito i miei tre figli e l’attività di restauro di strumenti musicali di mio marito Pietro. Nel frattempo però ho sentito il bisogno sempre più forte di dipingere, cosa che ho fatto dai 27 anni in avanti fino a quando a 35 anni ho potuto iscrivermi in accademia e fare un percorso più serio e ora ne ho 52 e cerco di lavorare nell’ambito artistico in maniera continuativa, anche se mi servirebbe poter avere anche qualche riconoscimento economico che invece arriva in maniera sporadica.
Ma tornando ai temi che ci accomunano… ho avuto la fortuna di leggere durante i miei studi diversi libri di Zygmunt Bauman, « La distinction » di Pierre Bourdieu e poi di approfondire la sociologia dell’arte scoprendo che non esiste una sociologia dell’arte che si occupi dell’arte contemporanea. Per me è stato motivo di tristezza perchè avrei voluto dialogare con sociologi dell’arte attenti alla mia ricerca. In Italia questo tipo di sociologo è assente e io collaboro con sociologi che per la prima volta nella loro vita guardano in maniera profonda una mostra di arte contemporanea.
Tu invece già sociologo sei diventato artista fin dagli anni ’70 e hai fatto una ricerca sociologica all’interno dell’arte stessa, una figura ancora più complessa la tua.
Complimenti per il tuo percorso e per i tuoi successi!
Grazie per il tuo interesse
Un caro saluto
Patrizia

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 Cher Hervé

 

merci pour vos bons vœux. Oui, c’est une ouverture qui m’a rendu heureux !

Mon site web est www.patriziabonardi.net et vous pouvez y trouver toutes mes œuvres, sauf celles de la dernière exposition que je n’ai pas encore incluses. 

 

C’est un plaisir d’avoir de vos nouvelles et je suis honoré que vous vous intéressiez au projet Artists.Sociologists.

Stefano m’a fait lire sur vous dans wikipedia et ainsi j’ai pu découvrir votre grand et important parcours.

 

J’ai écrit une thèse de recherche à l’Académie des Beaux-Arts de Bergame en 2009 dans laquelle je parlais de la nécessité pour l’art contemporain d’avoir le regard des sociologues. 

Je joins les conclusions de cette thèse.

 

Depuis, j’ai créé des projets dans lesquels j’ai collaboré avec des sociologues jusqu’en 2014 où j’ai fondé la page facebook « Dialogue entre artistes et sociologues » que j’ai surnommée Artists.Sociologists qui a suscité beaucoup d’intérêt chez les artistes et les sociologues et qui est ensuite devenue en 2016 une association culturelle. 

Voici le lien vers notre page de projet sur FB :

https://www.facebook.com/artists.sociologists

 

En 2016, nous avons également ouvert l’espace BACS à Leffe (BG) où nous réalisons nos expositions. Nous avons à notre actif 7 expositions collectives et plusieurs expositions personnelles. Nous abordons principalement trois thèmes : l’environnementalisme, l’égalité des sexes et l’intégration.

Nous avons publié deux livres avec des images et des textes de nos cinq premières expositions collectives. Si vous êtes intéressé, vous pouvez les acheter sur Amazon : voici les liens :

https://www.amazon.it/Dialogo-fra-artisti-pensatori-sociologici/dp/B09KN4HC68/

https://www.amazon.it/Dialogo-fra-artisti-pensatori-sociologici/dp/B09KN2LMPZ/

 

En fondant Artists.Sociologists, mon objectif est de montrer aux sociologues des œuvres d’art en prise avec les questions qui les intéressent tous deux, des œuvres qui, lorsqu’elles sont regardées, peuvent inspirer leur réflexion.

Ainsi, de nombreux sociologues et libres penseurs (intellectuels en sciences humaines s’intéressant aux questions sociales) ont écrit pour les œuvres que nous, artistes, avons exposées, et dont vous trouverez les écrits dans les deux volumes publiés.

 

Je sais que vous vivez au Canada et qu’il n’est pas facile de vous rencontrer, mais j’aimerais certainement collaborer et participer à votre projet d’art sociologique. 

Je me qualifie également d’artiste sociologique mais, comme vous, je n’ai pas de diplôme en sociologie, je suis diplômé de l’Académie des Beaux-Arts. J’ai travaillé dans le domaine de l’informatique pendant quelques années après avoir fait des études secondaires scientifiques (je viens d’une famille ouvrière et je devais essayer de ne pas ressentir ma nature artistique afin d’avoir un emploi sûr), puis j’ai suivi mes trois enfants et l’entreprise de restauration d’instruments de musique de mon mari Pietro. Entre-temps, cependant, j’ai ressenti le besoin de peindre de plus en plus, ce que j’ai fait à partir de 27 ans jusqu’à ce que je puisse m’inscrire dans une académie à 35 ans et suivre une voie plus sérieuse ; j’ai maintenant 52 ans et j’essaie de travailler dans le domaine artistique de façon continue, même si j’aimerais pouvoir recevoir une certaine reconnaissance économique, qui arrive plutôt de façon sporadique.

 

Mais revenons aux thèmes que nous avons en commun… J’ai eu la chance de lire plusieurs livres de Zygmunt Bauman pendant mes études, « La distinction » de Pierre Bourdieu et ensuite de me plonger dans la sociologie de l’art et de découvrir qu’il n’existe aucune sociologie de l’art qui traite de l’art contemporain. Cela m’a attristé car j’aurais aimé dialoguer avec des sociologues de l’art attentifs à mes recherches. Ce type de sociologue est absent en Italie, et je travaille avec des sociologues qui, pour la première fois de leur vie, regardent profondément une exposition d’art contemporain.

Vous, en revanche, qui étiez déjà sociologue, êtes devenu artiste depuis les années 1970 et avez mené des recherches sociologiques au sein même de l’art, ce qui fait de vous une figure encore plus complexe.

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Hommage à Bernard Teyssèdre organisé par Jean Da Silva à l’école des beaux-arts de La Sorbonne

 

Arnaud Fischer AVvXsEjQSJrgSg G3F773TOQpaWAosovPu9BG 5XLNe9AaaX83ukl1i01514egYDg7pA573SdiSYmw0vG3uxsd4sV Ecl3I5sTLafyMnXttgQly5VHppNrXrJtgHqLSawFGr8EllHi9P94EG4oNpqbRfrlprM4kdiE4DMSHZWMeCextsWpnMHVE6100quAzQ=w400 h261

Chèr(e)collègues et ami(e)s

Vous trouverez ci dessous l’ordre des prises de paroles au cours de la matinée d’hommage à Bernard Teyssèdre du 26 mars, dans l’amphithéâtre du centre Saint-Charles, de 10h à 12h30. 

Cet hommage n’est, je l’espère, qu’un prélude ; l’occasion de se retrouver et de partager des souvenirs et aussi peut-être de découvrir des aspects singuliers du parcours  de Bernard Teyssèdre. Ceci avant d’entreprendre, dans les mois qui viennent, des études collectives plus fouillées sur son œuvre, ou plutôt : ses œuvres. 

Nous savons tous à quel point la personnalité de Bernard Teyssèdre était impressionnante par  l’opiniâtreté avec laquelle il conduisait ses entreprises, fascinante par son agilité intellectuelle, et attachante, par son non conformisme, nous savons tous ce que nous le lui devons, et nous lui devons beaucoup.  

Mais souvenons-nous à quel point Bernard Teyssèdre s’insurgeait face à l’emphase de tout discours, en particulier sur l’art, relevant de la célébration, et à quel point il défendait, a contrario, l’adoption d’une distance critique, dans son cas quelque fois tentée d’ironie. Le meilleur hommage que l’on puisse lui faire est de suivre ses pas. 

En revanche, Bernard Teyssèdre tenait beaucoup à ce que ses travaux, comme ses réalisations, soient connus et reconnus avec exactitude. C’est ainsi qu’a été envisagé cet hommage et c’est ainsi qu’a été conçu le diaporama qui va l’accompagner.

 

Le temps de parole, qui est imparti à chacun et chacune est, au vu du nombre d’intervenants, très bref. Le calibre de 5000 caractères espace compris pourra difficilement être dépassé. 

L’hommage proprement dit se terminera à 12h30 et sera suivi d’un buffet jusqu’à 14h30. 

Les quatre enfants de Bernard Teyssèdre seront présents de même que Karen O’rourke qui a suivi de près la mise en place de cet hommage.

Pour des raisons pratiques, il ne sera pas possible de tenir tous ensemble à la tribune. Chacun interviendra  comme il le souhaitera soit en montant à la tribune, soit avec un micro mobile depuis les rangs de l’amphithéâtre. Le diaporama se déroulera pendant les intermèdes ou pendant certaines interventions. Il ne sera pas possible de brancher des ordinateurs à la volée et je vous demande de me communiquer, le mardi 22 derniers délais les documents (photographies ou vidéo), que vous souhaitez voir projetés.

Déroulé 

Accueil par Antonella Tufano, directrice de l’UFR

Accueil par François Chausson, Vice-président Culture, rayonnement scientifique et lien Science-Société de l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne 

Introduction par Jean Da Silva (3mn) 

1) Dominique Chateau avec projection 

2) Hervé Fischer 1 (lecture par JDS) 4 mn

A) projection 1ère séquence du  film fac-tories (42  ») 

3) Pierre Baqué 10 mn

B) projection 2ème séquence extraite du film  Fac Tories (2mn 14)

4) Philippe Tancelin   

5) Florence de Meredieu

6) Fan Pichon 

C) projection 3ème séquence extraite du film  Fac Tories (2mn 14) 

7) Anne-Marie Duguet 

8) Nathalie Reymond

9) Jacques Cohen

10) Jean-Pierre Sag (5mn) 

C) projection 4ème séquence extraite du film Fac Tories (1mn 03)

11) Hervé Fischer 2 (lecture par JDS), 4 mn

12) Jean-Pierre Brigaudiot 

13) Jean Lancri 

D) projection 5ème séquence  extraite du film Fac Tories (48 »)

14) Philippe janvier 

15) Jean-Luc Moulène film (2mn 26

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Mutation du cerveau?

Arnaud Fischer AVvXsEjRFYYAhVfyTfzfzNYakOi5HXGc7mBil76Oo7xAMlVG i6F3Ddpy0wzN7eiYZjot27kGt02jCzf18Zwonlugdxl AY12KNNSxXhcnXBaNpoWup3 95fs loValnQfOTCi0YPyOb6fJqW9tVw4Je0jFAYfSYVxeChjuNjv59c yyjO9UX27CPgUfj9U6=w400 h266

  Méditation. Évolution comparée du progrès de la psyché humaine, de la population humaine et de la puissance technologique depuis le Néolithique. Peinture acrylique sur toile, 122×183 cm, 2002.