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L’évolution passe par la divergence

Arnaud Fischer la%2Bdi%2Bvergence

Darwin a eu le génie d’imposer la théorie de l’évolutionnisme contre le créationnisme alors en vigueur. Aujourd’hui, il faut aller plus loin que cette loi trop mécanique de l’adaptation sélective et admettre que l’évolution passe aussi par la divergence. C’est évident pour l’ensemble de la nature,extraordinairement créatrice et qui multiplie tous les scénarios de la vie, souvent par rupture. Mais encore plus évident pour l’espèce humaine. Pour son passé. Donc pour son avenir.
hf

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artiste/philosophe

Arnaud Fischer artphilpois

On dit souvent qu’un artiste ne peut être un philosophe sans perdre sa créativité, car un artiste est un intuitif, un impulsif, qui ne devrait pas vraiment savoir ce qu’il fait! Et un philosophe serait un esprit abstrait, le contraire d’un imaginatif et d’un sensible, qui ne serait capable que de conceptualisation et de logique, à l’opposé du confusionnisme et de l’irrationalisme de l’imaginaire.
Pour rejeter au nom des catégories aristotéliciennes et de la routine institutionnelle le rapport étroit qui existe réellement entre l’art et la philosophie, il faut n’avoir aucune expérience réelle de la pratique actuelle de la philosophie, ni de celle de l’art. Voilà la divergence qui s’impose aujourd’hui par rapport à l’époque de Kant et de Hegel. Les deux démarches puisent dans l’imaginaire, celui de la théorie philosophique et celui de la discursivité imagée, toutes deux sont des écritures, toutes deux sont conceptuelles; toutes deux sont biographiques, toutes deux sont sensibles, toutes deux sont libidinales, hystériques, extrêmes – extrêmement ambitieuses aussi. Et si elles sont importantes, créatrices, toutes deux sont divergentes par rapport à la pensée et à l’imaginaire communs.
Hervé Fischer

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Tweet.me! Tuit.me!

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J’ai racheté à gros prix les dénominations d’URL www.tweet.me et www.tuit.me. Me voilà pris dans la mécanique obsessionnelle du tuit art, de me donner un espace de jeu, qui me fait éprouver la même fébrilité que j’observe chez tous les dépendants de Facebook, de Twitter, etc. Un espace d’évasion, de création, d’affirmation. J’ai donc acheté ma dose de poudre numérique. Il faut faire l’expérience de la drogue – celle-là comme les autres – pour comprendre sa puissance d’attraction, l’effet du vertige numérique qui nous fait basculer. Le psychotrope est fort, fort agréable. Reste à en suivre les effets. La pilule fonctionne comme une turbine et ressemble à une rose, avec ses épines. Est-ce un aveu d’artiste? Ou la pratique du mythanalyste? Les deux, probablement.
hf

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L’avenir de l’art

Arnaud Fischer avenir%2Bart

Un livre n’est pas un tuit. Mais un tuit peut en favoriser la diffusion. Et ce qui compte, c’est la circulation des idées dans les réseaux sociaux. L’avenir de l’art conclut sur une série d’arabesques et de divergences, qui ne sont ni binaires, ni distrayantes, mais exigeantes, et qui sont le fondement essentiel de toute réflexion sur l’art actuel et à venir, postmoderne,scientifique ou numérique. On y parle aussi de cinéma, de peinture, de philosophie, d’esthétique et d’éthique. Non sans humour, je crois.Histoire à suivre…
hf