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Pourquoi une ECOLE INTERROGATIVE?

Dans les années 1970, j’avais cofondé avec le collectif d’art sociologique l’Ecole sociologique interrogative à Paris, dans le sous-sol de ma maison. Aujourd’hui, je change d’idée. Je préfère le concept d’ ECOLE INTERROGATIVE.
Je crois à l’importance  d’une orientation plus explicitement philosophique, pour animer un lieu de rencontre et questionnement sur notre rapport au monde, à notre évolution, pour réfléchir sur la théorie de la divergence, sur l’hyperhumanisme, sur la déroute de l’économie imaginaire, sur la mythanalyse, etc. Il est nécessaire de déborder la sociologie et de la mettre en rapport avec les mythes actuels, les démarches scientifiques, l’urgence d’une éthique planétaire, le choc du numérique, etc.
Par rapport à l’art sociologique que je pratiquais dans les années 1970, j’ai opté aussi pour une pratique plus philosophique. Suite à mai 68, nous avons tous eu tendance à délaisser la philosophie et à nous fixer sur les questions sociologiques. Aujourd’hui, nous ressentons le besoin de réélargir nos questionnements.

Arnaud Fischer IMG 1138

Ici, au Carrefour des sciences de Rimouski, le 23 mai 2012, pour débattre de la question: La technoscience est-elle devenue le moteur de notre évolution?