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Vendredi noir

Arnaud Fischer Le+vendredi

Le vendredi était traditionnellement « jour maigre ». On fait pénitence. Le calendrier financier a cependant pris la relève du religieux. Certes, heureusement, tous les vendredis ne sont pas noirs, ni les lundis. Mais la Bourse est devenue le moteur dramatique du quotidien de nos sociétés. Quelle étrange phénomène anthropologique que cette nouvelle religion de l’argent, dont le Vatican est à New-York!
hf

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Dieu, le ciel et les enfers en 3D IMAX

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Dieu en relief? Hollywood y viendra. Voilà le succès assuré pour les créationnistes. On pourra toucher Dieu de son siège avec des lunettes polarisantes. Rien de mieux pour compléter les prêches des Nouveaux évangélistes américains. Le 3D est bon pour la foi, IMAX nous rapprochera de Dieu.Nous aurons peur de pêcher. Et si cela ne suffit pas, Hollywood produira les Enfers en 3D IMAX, avec sièges dynamiques et diffuseur d’odeur de souffre et de BBK, complété par Le ciel avec des nuages en ice cream de toutes les saveurs et couleurs.Les Républicains et le Tea Party gagneront à coup sûr les élections.
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Héros des univers virtuels

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Le 2D n’est plus suffisant pour exprimer leur puissance magique. Le 3D en augmente les pouvoirs, au point où ils sortent de l’écran; ils se libèrent comme de malins génies de la boîte où nous les avions enfermés. Il suffit d’un clic!
Et les voilà en pleine liberté parmi nous, parfois armés jusqu’aux dents. Vont-ils même nous sortir de la tête?
hf

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le virus de l’économie imaginaire

Arnaud Fischer virus+%25C3%25A9conomie+imaginaire

Nous avons connu depuis une dizaine d’années de plus en plus de cas graves de propagation du virus de l’économie imaginaire à l’échelle internationale. La souche origine cette fois des États-Unis. Elle s’est rapidement développée sous l’effet combiné de l’abus de déréglementation publique, du numérique et de la concupiscence humaine, qui ont régné sans retenue dans les salles de jeu des grandes Bourses américaines. Mais les banques européennes ont manifestement adopté elles aussi des pratiques à risque, qui ont favorisé la multiplication du virus à grande échelle. Il n’existe pas encore de vaccin et la recherche pour endiguer cette épidémie mondiale se heurte au refus évident des spéculateurs de changer leurs comportements et d’avaler les pilules que voudraient leur prescrire plusieurs gouvernements.
On pense confier ce dossier à l’Organisation mondiale de la santé, qui a su faire preuve de la plus grande énergie face à la grippe N1H1, sans céder ni à la panique, ni à la corruption.

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