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Tweet Kunst

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Manchmal gefählt es mir auch, auf Deutsch Kunst zu schöpfen, besonders wenn es sich um was persönliches wie die digitale Intimität handelt. In einer ausländischen Sprache, die nicht jeder versteht, scheint es mir mehr geheim. Nicht wahr? Etwas wie die Illusion des privaten Lebens in der Cyberwelt.
Mindestens eine Gelegenheit mein Deutsch auszüben. Ich bin bewusst meiner wahrscheinlichen Fehler. Mir fehlen hier in Québec die Gelegenheiten Deutsch zu sprechen, und ich empfinde eine Art Sehnsucht nach dieser Sprache, die mir immer gefallen hat, besonders wegen seiner Literatur und Philosophie. Eigentlich etwas sehr persönliches heute!

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Alchimie de l’art et de l’argent

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La pierre philosophale étant ce qu’elle est, nous tendons dans la société actuelle à vouloir transformer l’art en argent, voire en or! Non pas le plomb et le mercure en or, comme dans l’ancienne alchimie, en mélangeant les esprits des métaux précieux, mais l’art en argent. Nous sommes donc dans la démarche opposée du plus vers le moins, de l’esprit vers la matière.
Notre société a promu l’argent en religion officielle. Admettons que c’est beaucoup moins aliénant pour nous que le déisme ou que la dictature, mais nous ne pouvons sousestimer les effets pervers de la religion de l’argent, de la violence toujours menaçante du capitalisme.
L’identification de l’art avec la religion  et le pouvoir a été reprise par le capitalisme , qui y cherche à son tour un supplément d’âme et une légitimation sociale.
Le capitalisme de l’art ne détruit pas les chefs d’oeuvres de l’art. Mais cette dérive du symbolisme de l’art nous dit clairement que la valeur idéologique suprême de nos sociétés tend à être non plus Dieu mais l’Économie et l’Argent.

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Crise de l’économie imaginaire

     
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La dégringolade des financiers, octobre 2008, peinture acrylique sur toile. Je termine par la première toile du triptyque, car la crise n’est pas encore terminée, et les financiers ont déjà repris leurs pires habitudes cupides à court terme.

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Hygiène de l’art

Arnaud Fischer galerie

Je reviens aux mains, ce geste élémentaire de l’être humain par rapport au support de l’image. L’un des tous premiers de notre évolution humaine, qui s’imposait bien plus au début des années 1970 que les formes des artistes de BMPT ou de Support/Surface en mal de démystification de la peinture, de ses illusions représentatives et de ses inspirations subjectives. Il était important de rechercher en amont des styles fatigués de l’époque, notamment de la figuration et de l’abstraction lyrique, une case départ où échapper aux stéréotypes académiques et retrouver une liberté conceptuelle et esthétique. C’était pour moi une réappropriation incontournable de ma démarche, au même degré que la déchirure des oeuvres d’art. On pensait aussi à une hygiène de l’institution, en exposant dans la rue ou dans les champs, comme l’a fait Support/Surface. En annonçant la fermeture du Musée des arts décoratifs ou l’hygiène de la galerie d’art, comme je l’ai fait. On était juste après Mai 68.
Hygiène de la Galerie, couverte de contre-empreintes de mains de style préhistorique à l’Espace 649, galerie de la revue Artitudes, Saint-Jeanney (France), en 1973