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Voilà des pilules qui n’ont jamais été proposées, encore que toutes les pilules le soient depuis toujours.

Elles poussent comme des champs de buissons, de broussailles, qui portent de petits fruits, que chacun récolte à la main.

Elle domine l’économie formelle ou déclarée dans de nombreux pays, notamment ceux qui n’ont pas imposé le prélèvement régulier et autoritaire des impôts auprès des particuliers et des entreprises, et qui rencontrent conséquemment des échéances financières catastrophiques. Elle est présente partout à divers degrés, même dans les pays les plus fiscalisés, comme un mal nécessaire, parfois comme un mode de survie.

Voilà des pilules pour les pessimistes. Des pilules pour qu’ils rient plus fort encore de nous autres, les optimistes, jusqu’à s’en décrocher la mâchoire. Normal, non? Puisqu’ils sont pessimistes.
Qu’ils en gardent quelques boîtes pour rire d’eux-mêmes et de bon coeur quand ils devront admettre qu’ils ont eu tort et que l’hyperhumanisme progresse de façon évidente. Normal, non? Puisqu’ils sont pessimistes, ils ne seront pas surpris de s’être trompés une fois de plus.

L’économie réelle.

Qui veut les deux a tort.