Spider robots, peinture acrylique sur toile, 162×130 cm, 012
L’expression de « peinture conceptuelle » évoque une contradiction en soi. La peinture est sensible, presque imprévisible, et ne saurait se réduire à une démarche d’art conceptuel. Pourtant l’art est « causa mentale », comme l’affirmait Léonard de Vinci. La peinture part d’une volonté, d’une décision quasiment brutale de confrontation avec une surface blanche, d’une stratégie choisie et conceptualisée. Mais elle s’annonce aussi comme une aventure inconnue, risquée, quasiment vertigineuse. La peinture est aussi intuitive et sensible que conceptuelle, une expérience de la « raison sensible », selon l’expression juste de Michel Maffesoli. Et c’est bien pour cela que je suis revenu à la peinture.