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La fin des avant-gardes en gare terminus, Lyon-Les-Brotteaux

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Dans la salle d’attente de 1ère classe de la gare terminus Lyon-Les-Brotteaux, en attendant l’arrivée des trains, Hervé Fischer annonce la fin des avant-gardes, entouré d’un public d’artistes attentifs. C’est Orlan qui avait négocié avec le chef de gare la permission d’occupation des lieux. Nous sommes en 1979, mais la photo rappelle des tableaux célèbres, notamment celui de Léonard de Vinci.

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Une peinture conceptuelle ?

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Spider robots, peinture acrylique sur toile, 162×130 cm, 012

L’expression de « peinture conceptuelle » évoque une contradiction en soi. La peinture est sensible, presque imprévisible, et ne saurait se réduire à une démarche d’art conceptuel. Pourtant l’art est « causa mentale », comme l’affirmait Léonard de Vinci. La peinture part d’une volonté, d’une décision quasiment brutale de confrontation avec une surface blanche, d’une stratégie choisie et conceptualisée. Mais elle s’annonce aussi comme une aventure inconnue, risquée, quasiment vertigineuse. La peinture est aussi intuitive et sensible que conceptuelle, une expérience de la « raison sensible », selon l’expression juste de Michel Maffesoli. Et c’est bien pour cela que je suis revenu à la peinture.