J’aime beaucoup la démarche de l’artiste argentin Uriburu qui s’est consacré aux cultures précolombiennes, qu’il a appelées « vertes », après avoir lancé l’art écologique dans les pays développés, en particulier en Europe, en colorant en vert l’eau des canaux de Venise, des fontaines, des rivières et des ports dès les années 1970. Il vient de renouveler cette performance dans le port de la Boca, premier port historique de Buenos Aires pour le 200e anniversaire de l’indépendance de l’Argentine.
Il n’y a pas que la culture de l’or et de l’argent, qui sont devenues les religions de notre modernité.