Le problème de la peinture aujourd’hui, ce n’est pas la peinture, mais les peintres. Les peintres qui n’ont rien à dire, et se complaisent dans la recherche d’un style ou d’une niche. Ils tuent la peinture par leur insignifiance. Ils donnent beau jeu aux artistes du numérique pour qualifier la peinture d’obsolète. Avec les beaux-arts numériques, j’entends lier la peinture et le numérique, qui est devenu la clé de notre image du monde et notre nouvelle sensibilité. Peindre le monde numérique, comme autrefois on peignait les saints de l’Église, ou la nature romantique. Peindre la nouvelle nature. Mais dans selon une exploration interrogative et critique, ce qui demeure la démarche fondamentale de l’art sociologique.
(Autoportrait QR, peinture acrylique sur toile, 2009)