Wall Street détruit l’Amérique.
Année : 2011
L’autodestruction du capitalisme
La logique extrémiste du capitalisme déraisonne et aboutit à son autodestruction. Les excès de la spéculation à la marge et du jeu pathologique qui règne à Wall Street – et dans toutes les autres places financières – mettent en péril notre planète. Les intégristes cupides de la religion néolibérale se tirent dans le pied. Et leur cynisme ludique nous menace tous.
Peut-on au moins espérer que ce spectacle lamentable conduira nos démocraties à une reprise en mains politique, exigeant de réencadrer et réglementer le capitalisme dans l’intérêt de tous? Il n’y a pas à l’horizon visible d’autre solution.
Bien sûr, le socialisme s’est exclu par la démonstration tragique de ses propres effets pervers, mais la solution à cette crise financière qui brise l’économie capitaliste ne peut être que politique.
La mythanalyse questionne
Les arts scientifiques
Hygiène de l’argent
Hygiène de l’art? Oui, mais aussi hygiène de l’argent, qui pollue ce monde, le corrode, comme un acide qu’on finit par croire nécessaire ou inévitable. Je voudrais bien m’en laver les mains, sur cet essuie-mains républicain en plastique transparent de 1970.
M’en laver les mains? Même cela n’est pas vraiment possible. Nous ne sommes plus dans les petites sociétés tribales qui pratiquaient le troc. Il semble que les sociétés de masse ne peuvent plus fonctionner qu’avec l’argent, la dictature ou l’église. L’argent, c’est certainement le moins pire des trois, mais il se combine chaque fois avec les deux autres. On l’a vu en Espagne, au Portugal, au Paraguay, en Uruguay, en Argentine, au Chili, etc.,
Le papillon numérique
Je l’ai donc trouvé près des chutes d’Iguazu, où il est commun et peu farouche. Il est longuement resté sur ma main. De quelle planète s’est-il échappé? Ou bien porte-t-il son adresse postale sur les ailes? 88, chute d’Iguazu, ARGENTINE. Peut-être est-il le papillon timbre poste – oblitéré – des Guarani.