L’artiste a le droit d’être triste et parfois désespéré, comme tout un chacun. Il lui arrive de craindre de n’être jamais vu, entendu, de ne pas recevoir d’écho social dans la solitude de son atelier. Il se met à douter de tout ce qu’il a pu affirmer, vouloir, espérer, comme un Don Quichotte de retour à pied, fourbu, des moulins à vent qui l’ont nargué. Il se sent faible
Comme Sisyphe.