Nous avons connu depuis une dizaine d’années de plus en plus de cas graves de propagation du virus de l’économie imaginaire à l’échelle internationale. La souche origine cette fois des États-Unis. Elle s’est rapidement développée sous l’effet combiné de l’abus de déréglementation publique, du numérique et de la concupiscence humaine, qui ont régné sans retenue dans les salles de jeu des grandes Bourses américaines. Mais les banques européennes ont manifestement adopté elles aussi des pratiques à risque, qui ont favorisé la multiplication du virus à grande échelle. Il n’existe pas encore de vaccin et la recherche pour endiguer cette épidémie mondiale se heurte au refus évident des spéculateurs de changer leurs comportements et d’avaler les pilules que voudraient leur prescrire plusieurs gouvernements.
On pense confier ce dossier à l’Organisation mondiale de la santé, qui a su faire preuve de la plus grande énergie face à la grippe N1H1, sans céder ni à la panique, ni à la corruption.
hf