Lorsque j’ai cessé de croire au Dieu de mon éducation, les artistes que j’avais découverts dans la solitude de mon enfance et aussitôt admirés sont devenus mes héros. Pour autant, je n’ai jamais cru que l’artiste soit un chaman. Il ne communique pas avec les esprits, mais avec ses contemporains, bien réels. L’image est toujours une chimère, elle n’a pas non plus perdu son pouvoir magique archaïque, si fragile, si difficile à exercer, mais cette magie n’est ni dans le crayon, ni dans l’ordinateur. Elle est dans la tête chercheuse de l’artiste, seul juge de son audace dans sa recherche du pouvoir iconique de l’image pour exprimer les questions philosophiques les plus angoissantes de la condition existentielle face à l’univers, face à la société, face à lui-même. Cette audace n’est pas sans risque. Car l’art ne supporte ni la médiocrité, ni même une qualité moyenne. L’art est bien plus qu’une création esthétique du monde : il est mental. Il est un engagement éthique pour changer le monde, c’est-à-dire changer l’Homme.
Auteur/autrice : Herve Fischer
Bienvenue
Vous pouvez entrer sans porter de masque et sans gêne, puisque nos services sont en ligne, sans contact, donc safe.
Nous sommes cependant encore en aménagement de l’agence. Pardonnez-nous les inconvénients possibles et nous vous remercions de nous en informer pour que nous puissions y remédier le plus rapidement possible.
Mais vous pouvez déjà passer commande des articles affichés.
Cordialement.
Hervé Fischer
président fondateur en exercice
Paris, art
Lyon, art, nuages
L’art dans la rue Mailly,Perpignan 1972
« Il y 40 ans, Hervé Fischer signait sa première rencontre avec Perpignan. Entre intervention plastique et action d’agit-prop, il participe à l’occupation de la Rue Mailly avec les artistes de la mouvance de l’Art dans la rue (27.05.1972). Dès lors la Catalogne s’inscrit dans son œuvre ; co-commissaire de l’exposition Impact II du Musée d’Art Moderne de Céret (Eté 1972), il exposera à la salle d’art alternatif de Perpignan Le Flux et transformera la Librairie Coste-Torcatis en Pharmacie Fischer & Cie (novembre 1975) délivrant des ordonnances thérapeutico-artistiques. Grâce à ses réseaux catalans, Hervé Fischer transformera quelques mois plus tard la ville de Perpignan en un vaste champ d’expérimentation pour croiser pratique artistique et sociologique. Transformer les perpignanais en matériau d’art, telle a été la première action d’envergure du Collectif d’Art Sociologique (septembre 1976). Une carrière entre théorie et pratique qui se voit couronnée par une rétrospective présentée au Musée d’Art Moderne de Céret en 2010.
A l’occasion du 40e anniversaire de l’intervention de la Rue Mailly, toujours fidèle à l’avant-gardiste Librairie Coste-Torcatis, Hervé Fischer viendra y donner une conférence exceptionnelle ‘Éloge de l’avenir’ ce jeudi 26 janvier à 18h. »
A l’occasion du 40e anniversaire de l’intervention de la Rue Mailly, toujours fidèle à l’avant-gardiste Librairie Coste-Torcatis, Hervé Fischer viendra y donner une conférence exceptionnelle ‘Éloge de l’avenir’ ce jeudi 26 janvier à 18h. »
Eric Forcada
Je suis resté très attaché à Perpignan et y reviens chaque fois que possible. C’est lors de ma dernière visite en 2012, lors d’une rencontre à la librairie Coste-Torcatis, qu’Eric Forcada avait annoncé ma venue.
Chantal Marchon, réalisatrice à la télévision m’a envoyé un court documentaire qu’elle avait tourné en 1972 lors que nous avions été quelques artistes à envahir un beau jour la rue Mailly : nous célébrions « l’art dans la rue ». Claude Viallat, Michel Bertrand, Pascal Fanconny,Ben Vautier, moi-même et plusieurs autres que je ne réussis plus à identifier, y compris des artistes qui se peignaient le corps. L’idée était alors celle de rapprocher l’art et les gens, en dehors des événements élitistes et commerciaux dans les galeries d’art, ou dans les musées, de « déconstruire » la peinture, la libérant du chassis pour la suspendre sur des bâches, et, dans mon cas, de pratiquer ce que j’appelais « l’hygiène de l’art »: un questionnement démystificateur. Ce documentaire est emblématique d’une époque, mais il est demeuré marginal ou oublié. Il est donc intéressant que Chantal Marchon le rediffuse bientôt à la télévision FR3.
La loi de la divergence
Événement, acrylique sur toile, 46 x 61 cm, 1999
Nous pensons principalement par associations d’idées. La rationalité est construite par liens, non seulement par causalité linéaire, mais aussi par configuration en arabesque, qui établissent des relations de sens, qui supposent une cohérence que nous révélons.
A l’âge du numérique nous développons la métaphore des réseaux en hyperliens. Nous naviguons par liens.
Toute l’informatique est basée sur la notion de liens. Les algorithmes sont des procédures qui progressent par liens. Programmer, c’est lier.
Nous élaborons donc beaucoup sur la notion de lien, mais l’univers se construit et se pense aussi par divergences et ruptures. Penser par saut ou discontinuité n’implique pas nécessairement une situation de chaos. Mais comment penser et nommer l’opposé des liens ? Incohérence ? Chaos ? Rupture? Rejet ? Divergence ? Voilà la question qu’il nous faut aborder.
C’est parce que le concept de liens nous vient de la sphère familiale et amicale, les liens humains, qu’il nous est si familier et coutumier. Et nous avons élargi ce mode de pensée à la connaissance en général, notamment à la logique (qui demeure, selon la mythanalyse, d’origine familiale). Nous rejoignons implicitement ainsi la civilisation chinoise ancienne qui se fondait sur l’harmonie de la nature et de la société, dont l’empereur était personnellement garant, et qui a inspiré la philosophie de Confucius. Pourtant, tous les liens ne sont pas nécessairement harmonieux. Il y a aussi des liens qui sont des rivalités, des hostilités, des crimes, des guerres. Nous devons donc prendre en compte aussi, au-delà des harmonies et cohérences, une dramaturgie des liens qui inclut les liens négatifs, des tensions destructrices de tout lien.
Et il ne s’agit pas là seulement de la pensée cognitive. Nous faisons par exemple l’expérience, notamment dans nos cauchemars, par nature « décousus », il est vrai, mais aussi dans la vie réelle de menaces. Nous cherchons alors à créer une protection contre ces menaces, à fermer une porte devant des personnes agressives et à consolider cette séparation. Dans la sphère de la morale comme dans celle l’inconscient, nous instituons des seuils, qu’il ne faut pas franchir, transgresser, entre deux espaces, celui qui est normal ou protégé et celui qui nous menace ou qui est sacré. Un lien est constitutif de proximité, de contact. Un seuil peut être encore à la fois un lien et une rupture. Mais une divergence est un non-lien, une séparation radicale.
Nous avons beaucoup pensé et célébré le lien. Mais il nous faut donc aussi apprendre à formuler, nommer et penser le « non-lien ». A moins de choisir d’en nier totalement l’existence, ce qui va à l’encontre de la structure dominante de la pensée, qui est fondamentalement un mode de liaison entre des idées, mais qui ne saurait affirmer l’existence de liens sans supposer celle de non-liens, non seulement par éloignement, mais aussi par divergence dans une proximité. Car dire que tout est lien, que tout est lié, c’est ne plus rien dire qui en vaille la peine. C’est ne plus penser distinctement. Notre prochain livre sur « la loi de la divergence » tente précisément de penser cette problématique.
L’accouchement du nouveau-né est l’exemple même de cette expérience, et sans doute plus que cela : le fondement biologique de cette dialectique entre lien, seuil et rupture. La vie et la psyché elle-même se structurent selon ce triple mouvement de lien ( à la mère), de seuil (l’accouchement) et de rupture: la construction de l’autonomie hors de l’utérus. Il faut revenir à cette expérience matricielle pour penser cette dynamique et aborder la question de la divergence.
Mais l’informatique ne peut programmer une absence de lien, qui serait une rupture de son langage. Dans un tel cas, elle échoue (bogue, dysfonction, corruption). Elle ne peut « sauter » à autre chose, dans un vide programmatique, franchir un seuil où tout lien s’efface. Elle ne peut par exemple décrire la mutation physique du passage de l’eau en glace ou en vapeur; elle peut seulement le prévoir, voire le programmer. Et pour suivre l’expérience, elle sautera alors d’un fichier à un autre, sans continuité moléculaire. La pensée humaine, à l’opposé de l’intelligence artificielle, est capable de cette discontinuité et donc d’assumer une pensée divergente par rapport à ce qu’elle a appris et assumé précédemment. La divergence échappe à l’informatique. Et pourtant, non seulement elle existe, mais elle est le moteur de l’évolution humaine. Nous touchons là le fondement d ‘une différence radicale que beaucoup de gourous voudraient bien nier, eux qui s’emploient à nous dire que l’informatique va nous conduire au « mur de la singularité », au-delà duquel les ordinateurs continueront à ronronner, tandis que la pensée humaine se heurtera à ses propres limites physiologiques.
Il y a une divergence radicale entre intelligence artificielle, dont nous devons reconnaître les limites, et intelligence humaine (physiologique et psychique), qui a aussi des limites évidentes, mais qui est capable de diverger au-delà des liens coutumiers.
A l’âge du numérique nous développons la métaphore des réseaux en hyperliens. Nous naviguons par liens.
Toute l’informatique est basée sur la notion de liens. Les algorithmes sont des procédures qui progressent par liens. Programmer, c’est lier.
Nous élaborons donc beaucoup sur la notion de lien, mais l’univers se construit et se pense aussi par divergences et ruptures. Penser par saut ou discontinuité n’implique pas nécessairement une situation de chaos. Mais comment penser et nommer l’opposé des liens ? Incohérence ? Chaos ? Rupture? Rejet ? Divergence ? Voilà la question qu’il nous faut aborder.
C’est parce que le concept de liens nous vient de la sphère familiale et amicale, les liens humains, qu’il nous est si familier et coutumier. Et nous avons élargi ce mode de pensée à la connaissance en général, notamment à la logique (qui demeure, selon la mythanalyse, d’origine familiale). Nous rejoignons implicitement ainsi la civilisation chinoise ancienne qui se fondait sur l’harmonie de la nature et de la société, dont l’empereur était personnellement garant, et qui a inspiré la philosophie de Confucius. Pourtant, tous les liens ne sont pas nécessairement harmonieux. Il y a aussi des liens qui sont des rivalités, des hostilités, des crimes, des guerres. Nous devons donc prendre en compte aussi, au-delà des harmonies et cohérences, une dramaturgie des liens qui inclut les liens négatifs, des tensions destructrices de tout lien.
Et il ne s’agit pas là seulement de la pensée cognitive. Nous faisons par exemple l’expérience, notamment dans nos cauchemars, par nature « décousus », il est vrai, mais aussi dans la vie réelle de menaces. Nous cherchons alors à créer une protection contre ces menaces, à fermer une porte devant des personnes agressives et à consolider cette séparation. Dans la sphère de la morale comme dans celle l’inconscient, nous instituons des seuils, qu’il ne faut pas franchir, transgresser, entre deux espaces, celui qui est normal ou protégé et celui qui nous menace ou qui est sacré. Un lien est constitutif de proximité, de contact. Un seuil peut être encore à la fois un lien et une rupture. Mais une divergence est un non-lien, une séparation radicale.
Nous avons beaucoup pensé et célébré le lien. Mais il nous faut donc aussi apprendre à formuler, nommer et penser le « non-lien ». A moins de choisir d’en nier totalement l’existence, ce qui va à l’encontre de la structure dominante de la pensée, qui est fondamentalement un mode de liaison entre des idées, mais qui ne saurait affirmer l’existence de liens sans supposer celle de non-liens, non seulement par éloignement, mais aussi par divergence dans une proximité. Car dire que tout est lien, que tout est lié, c’est ne plus rien dire qui en vaille la peine. C’est ne plus penser distinctement. Notre prochain livre sur « la loi de la divergence » tente précisément de penser cette problématique.
L’accouchement du nouveau-né est l’exemple même de cette expérience, et sans doute plus que cela : le fondement biologique de cette dialectique entre lien, seuil et rupture. La vie et la psyché elle-même se structurent selon ce triple mouvement de lien ( à la mère), de seuil (l’accouchement) et de rupture: la construction de l’autonomie hors de l’utérus. Il faut revenir à cette expérience matricielle pour penser cette dynamique et aborder la question de la divergence.
Mais l’informatique ne peut programmer une absence de lien, qui serait une rupture de son langage. Dans un tel cas, elle échoue (bogue, dysfonction, corruption). Elle ne peut « sauter » à autre chose, dans un vide programmatique, franchir un seuil où tout lien s’efface. Elle ne peut par exemple décrire la mutation physique du passage de l’eau en glace ou en vapeur; elle peut seulement le prévoir, voire le programmer. Et pour suivre l’expérience, elle sautera alors d’un fichier à un autre, sans continuité moléculaire. La pensée humaine, à l’opposé de l’intelligence artificielle, est capable de cette discontinuité et donc d’assumer une pensée divergente par rapport à ce qu’elle a appris et assumé précédemment. La divergence échappe à l’informatique. Et pourtant, non seulement elle existe, mais elle est le moteur de l’évolution humaine. Nous touchons là le fondement d ‘une différence radicale que beaucoup de gourous voudraient bien nier, eux qui s’emploient à nous dire que l’informatique va nous conduire au « mur de la singularité », au-delà duquel les ordinateurs continueront à ronronner, tandis que la pensée humaine se heurtera à ses propres limites physiologiques.
Il y a une divergence radicale entre intelligence artificielle, dont nous devons reconnaître les limites, et intelligence humaine (physiologique et psychique), qui a aussi des limites évidentes, mais qui est capable de diverger au-delà des liens coutumiers.
C’est ce qu’exprime cette toile de 1999, intitulée « Événement » : dans les séries de 1 et de 0, de bleus et de noirs, soudain apparaît un troisième terme, le rouge, qui sort du code binaire, non intégrable dans la routine des liens : un bogue, une dysfonction ou une divergence.
El pensamiento continuo de Norberto Griffa
Homenaje a Norberto Luis Griffa, obra electronica, 2011
Gracias a Jorge Zuzulich, compilador, la casa editorial EDUNTREF ha publicado un libro sobre el tema del “pensamiento continuo de Norberto Griffa”, pensador excepcional y fundador en 1999 de la Licenciatura en Artes Electrónicas de la Universidad Nacional Tres de Febrero, la UNTREF.
El libro reúne varios textos de Norberto Griffa mismo y de homenaje de sus amigos (1) y colaboradores con un prologo de Anibal Jozami, rector de la UNTREF. Norberto había escrito también sobre mi trabajó en el marco de un encuentro que había organizado y dedicado a mi arte sociológico y mitoanálisis en la UNTREF en 2002 (2). Su conocimiento de mis libros y praxis y la profundidad de su pensamiento me habían totalmente sorprendido. Me encanta encontrarlo también en ese libro, así como descubrir en la tapa del libro una imagen inspirada de mi obra electrónica de homenaje a Norberto Griffa cuando ha fallecido en fin del año 2011.
Se ha reconocido también su papel tan importante en la formación en arte multimedia por la creación en 2012 del “Premio Norberto Luis Griffa a la creación audiovisual”.
Desde la primera vez, de inmediato cuando él me llamo por teléfono de Buenos Aires a Montreal en 2001 hasta nuestro último encontró fin de Agosto 2011 en el café La Biela, fuimos amigos muy próximos y compartiendo muchísimas ideas y valores fundamentales. Así como lo escribe Graciela Taquini : “¡Ay Norberto! ¡Cómo te extrañamos!
____________
( (1) Incluyendo “Le sourire philosophique de Norberto Griffa”, escrito fin de 2011 cuando he aprendido su fallecido.
(2) Ese texto ya publicado en el catalogo de mi muestra en el Museo Nacional de Bellas Artes de Buenos Aires (2003) se encuentra también en el libro.
Arte è mito, mito è arte
Arte è mito, mito è arte, stessa creazione divinatoria, stessa pratica fabulatoria dell’umanità in questa di se stessa. Se si tratta della celebrazione dei miti fondatori di società, di dii, dell’uomo, della natura, del realismo, astrazione, cubismo, suprematismo, costruttivismo, surrealismo, necessità interna o magia numerica, se si pratica nell’architettura, il teatro, la musica, la letteratura, la filosofia, la danza, la performance o la pittura, l’arte richiama sempre il mito supreme della creazione divina o ne racconta i grandi conti umani che pretendono incarnare. In quanto si chiede domande a se stesso o a la società che lo celebra, l’arte sociologico diviene mitanalitico.
Non è una novità. L’arte/mito porta lo sguardo nell’archeologia del presente cosi del futuro. Ne ho parlato a partire di 1979 all’occasione di una performance al Centro Pompidou dove annunziavo che « La Storia dell’arte era conclusa».
Gennaio 2013
Mito é Arte, Arte é mito
Art is Myth, Myth is Art, a própria criação divinatória, a própria prática fabulatória da humanidade em busca de si mesma. Trata-se da celebração dos mitos fundadores de uma sociedade, de deuses, do homem, da natureza, de realismo, abstração, cubismo, suprematismo, construtivismo, surrealismo, necessidade interior ou magia digital, atuando na arquitetura, no teatro, na música, na literatura, na filosofia, na dança, na performance ou na pintura, a arte ainda invoca o mito supremo da criação divina ou dela afasta as grandes narrativas humanas que garantem encarná-la. E quando interroga a si mesma e a sociedade a celebra, a arte sociológica torna-se mitanalítica.
Isso não é uma novidade. O mito/a arte mergulha o olhar na arqueologia do presente tanto quanto na do futuro. Falei disso em 1979 em ocasião de uma performance no Centro George Pompidou, onde eu anunciava que “a História da Arte está encerrada”.
Janeiro 2013
Janeiro 2013
艺术是神话,神话既艺术
艺术是神话,神话既艺术:在人类寻找自我的过程中两者是同样具有可预见性的创造和寓言性的实践。艺术总是借助于创造的至高神秘,或者一系列伟大的人类故事来赋予自己人格性。无论是它所颂扬的用来创建神话的社会,诸神、人与自然,还是写实主义、抽象主义、立体主义、至上主义、结构主义、超现实主义,还是内在必然性或者数字魔法, 都通过建筑,戏剧,音乐,文学,哲学,舞蹈、表演或绘画等手段予以表达。当谈到这些问题本身或它所颂扬的社会时,艺术就成为了社会学或神话学。
这并不是什么新概念,因为我所说的神话/艺术已经深入到了当今和未来的考古学之中。我曾经在1979年蓬皮杜中心的一场演出时提及过这些,就在我宣布“艺术史的终结”的时候。