Auteur/autrice : Herve Fischer
Intelligence artificielle
Regarder le monde
Projet de sculpture pour l’espace d’accueil de la BK au Centre Pompidou
Projets de murales
The Milky Way
THE MILKY
WAY
How can Art fix the world?
THE MILKY WAY
01:39:04
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Breathing life
into ethical demands and hyperhumanism
Putin’s brutality has unified Europe and the West and will blow the wind of ethical demands and hyperhumanism across the planet as far as the Kremlin and one day as far as China.
We must save this
planet and humankind!
And only we, its
historical destroyers,
now converted, can
repair it by radically
changing our
governance. So that it
can spin round without
its bones creaking, so
that it can breathe
again. There is noprovidence or magician
to whom we can turn. It is our sole responsibility and it is in our power. •
Hervé Fischer
artist and philosopher
La brutalité poutiniste a unifié l’Europe, l’Occident et fera souffler sur la planète le vent de l’exigence éthique et de l’hyperhumanisme jusqu’au Kremlin et un jour jusqu’en Chine.
Il faut sauver cette planète et l’humanité dont elle est porteuse ! Et il n’y a dans l’univers que nous, ses destructeurs traditionnels, aujourd’hui convertis, qui puissions la réparer en changeant radicalement notre gouverne. Pour qu’elle tourne rond sans grincer de partout, pour qu’elle respire à nouveau. Il n’y a ni providence ni magicien à qui nous adresser. C’est notre seule responsabilité et c’est en notre pouvoir.
Hervé Fischer
Consciences planétaires
L’ETHIQUE de l’oeuvre impose une esthétique exigeante
Artists.Sociologists Une correspondance de Patrizia Bonnardi
Gentile Hervé
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Cher Hervé
merci pour vos bons vœux. Oui, c’est une ouverture qui m’a rendu heureux !
Mon site web est www.patriziabonardi.net et vous pouvez y trouver toutes mes œuvres, sauf celles de la dernière exposition que je n’ai pas encore incluses.
C’est un plaisir d’avoir de vos nouvelles et je suis honoré que vous vous intéressiez au projet Artists.Sociologists.
Stefano m’a fait lire sur vous dans wikipedia et ainsi j’ai pu découvrir votre grand et important parcours.
J’ai écrit une thèse de recherche à l’Académie des Beaux-Arts de Bergame en 2009 dans laquelle je parlais de la nécessité pour l’art contemporain d’avoir le regard des sociologues.
Je joins les conclusions de cette thèse.
Depuis, j’ai créé des projets dans lesquels j’ai collaboré avec des sociologues jusqu’en 2014 où j’ai fondé la page facebook « Dialogue entre artistes et sociologues » que j’ai surnommée Artists.Sociologists qui a suscité beaucoup d’intérêt chez les artistes et les sociologues et qui est ensuite devenue en 2016 une association culturelle.
Voici le lien vers notre page de projet sur FB :
https://www.facebook.com/artists.sociologists
En 2016, nous avons également ouvert l’espace BACS à Leffe (BG) où nous réalisons nos expositions. Nous avons à notre actif 7 expositions collectives et plusieurs expositions personnelles. Nous abordons principalement trois thèmes : l’environnementalisme, l’égalité des sexes et l’intégration.
Nous avons publié deux livres avec des images et des textes de nos cinq premières expositions collectives. Si vous êtes intéressé, vous pouvez les acheter sur Amazon : voici les liens :
https://www.amazon.it/Dialogo-fra-artisti-pensatori-sociologici/dp/B09KN4HC68/
https://www.amazon.it/Dialogo-fra-artisti-pensatori-sociologici/dp/B09KN2LMPZ/
En fondant Artists.Sociologists, mon objectif est de montrer aux sociologues des œuvres d’art en prise avec les questions qui les intéressent tous deux, des œuvres qui, lorsqu’elles sont regardées, peuvent inspirer leur réflexion.
Ainsi, de nombreux sociologues et libres penseurs (intellectuels en sciences humaines s’intéressant aux questions sociales) ont écrit pour les œuvres que nous, artistes, avons exposées, et dont vous trouverez les écrits dans les deux volumes publiés.
Je sais que vous vivez au Canada et qu’il n’est pas facile de vous rencontrer, mais j’aimerais certainement collaborer et participer à votre projet d’art sociologique.
Je me qualifie également d’artiste sociologique mais, comme vous, je n’ai pas de diplôme en sociologie, je suis diplômé de l’Académie des Beaux-Arts. J’ai travaillé dans le domaine de l’informatique pendant quelques années après avoir fait des études secondaires scientifiques (je viens d’une famille ouvrière et je devais essayer de ne pas ressentir ma nature artistique afin d’avoir un emploi sûr), puis j’ai suivi mes trois enfants et l’entreprise de restauration d’instruments de musique de mon mari Pietro. Entre-temps, cependant, j’ai ressenti le besoin de peindre de plus en plus, ce que j’ai fait à partir de 27 ans jusqu’à ce que je puisse m’inscrire dans une académie à 35 ans et suivre une voie plus sérieuse ; j’ai maintenant 52 ans et j’essaie de travailler dans le domaine artistique de façon continue, même si j’aimerais pouvoir recevoir une certaine reconnaissance économique, qui arrive plutôt de façon sporadique.
Mais revenons aux thèmes que nous avons en commun… J’ai eu la chance de lire plusieurs livres de Zygmunt Bauman pendant mes études, « La distinction » de Pierre Bourdieu et ensuite de me plonger dans la sociologie de l’art et de découvrir qu’il n’existe aucune sociologie de l’art qui traite de l’art contemporain. Cela m’a attristé car j’aurais aimé dialoguer avec des sociologues de l’art attentifs à mes recherches. Ce type de sociologue est absent en Italie, et je travaille avec des sociologues qui, pour la première fois de leur vie, regardent profondément une exposition d’art contemporain.
Vous, en revanche, qui étiez déjà sociologue, êtes devenu artiste depuis les années 1970 et avez mené des recherches sociologiques au sein même de l’art, ce qui fait de vous une figure encore plus complexe.