Correspondance de Limoges, de Rémy Pénard, avec tampons et une photo de mon intervention Paris/Père-Angoulême/Fille dans les années 80
Table ronde à la BK autour de la revue L’Humidité créée par Jean-François Bory à l’occasion de l’expo à L’Enseigne des Oudin
l’Humidité 1970-1978
Samedi 22 janvier 2022
14H30 – 17H30
Bibliothèque Kandinsky Centre Pompidou Niveau 3
Programme
14H30 : Introduction
Mica Gherghescu, responsable du pôle Recherche et programmation scientifique de la Bibliothèque Kandinsky et Jacques Donguy, critique d’art, poète, traducteur et théoricien.
14H45 : L’organisation et l’édition de l’Humidité
Jean-François Bory, créateur de la revue
15H15 : Rôle de la revue dans le panorama littéraire et intellectuel des années 70
Jérôme Duwa, docteur en histoire de l’art, professeur d’Humanités modernes et chercheur indépendant
15H45 : La place de l’artiste dans la diffusion des idées (en visio depuis le Canada)
Hervé Fischer, artiste, écrivain, philosophe
16H15 : Art par correspondance – biennale 1971
James Horton, doctorant, École normale supérieure, Paris
16H45 : Créer une revue aujourd’hui : Cockpit
Charlotte Rolland et Christophe Fiat, cofondateurs de la revue
17H00 : discussion avec la salle
Jean-François Bory et Hervé Fischer
Exposition l’HUMIDITÉ à L’ENSEIGNE DES OUDINS
Monsieur Alain Oudin
Président de l’Enseigne des Oudin – Fonds de dotation
Messieurs Jacques Donguy et Jannick Thiroux, co-commissaires de l’exposition
vous invitent à découvrir
L’Humidité
1970-78
À partir du mardi 18 janvier 2022 Jusqu’au samedi 05 mars 2022 15H00 – 19H00
Enseigne des Oudin – Fonds de dotation 4 rue Martel – 75010 Paris
Cour 3, Esc E, Sous-sol
La revue sera aussi présentée du 18 janvier au 1er février 2022
à la Bibliothèque Kandinsky – Centre Pompidou,
une après-midi d’études y sera consacrée le samedi 22 janvier 2022
du mardi au samedi
15H00 – 19H00
Tél.: 01 42 71 83 65 contact@enseignedesoudin.com enseignedesoudin.com
N°. 010
REVUE D’ART ET DE POÉSIE
Les catalogue de « La main à,l’oeuvre »
Quai Branly
#Mythanalyse Les arts sont toujours premiers. Rite social renouvelé face à l’énigme de la vie, qu’il soit préhistorique, « primitif », futuriste, avant-gardiste, numérique. Il faut remettre en question le discours moderne sur l’art et célébrer le musée des arts premiers Quai Branly.
Avec Philippe Charlier
La main à l’oeuvre, exposition au 24Beaubourg
Exposition au 24Beaubourg – tweet de Philippe Charlier
ALURING de Clément Sauvoy: La main à l’oeuvre au 24Beaubourg
ALURING*
THE ART SCENE
A l’espace 24Beaubourg au 24, rue Beaubourg 75003 Paris /// Du 27 octobre au 13 Novembre 2021 /// La main à l’oeuvre – HERVE FISCHER /// Commissariat : Marie-Laure Desjardins
“J’ai choisi un geste anti avant-gardiste, un geste préhistorique, le geste démystificateur de toucher la toile car il n’y a pas de progrès en art : L’art traverse les cultures et il est toujours au niveau de la fabulation et de l’imaginaire. Dans la main préhistorique, il est clair que nous sommes dans la magie, c’était un geste de communication avec la divinité tellurique. La main est un élément de language avec l’au-delà ou avec la société et qui est extrêmement pérenne à travers les sociétés et les époques…” a-t-il expliqué dernièrement. Et d’ajouter ensuite ceci : “Dans le courant des années 2010, j’ai voulu reprendre la main, non plus comme un geste de commentaire sur l’Histoire de l’Art pour démystifier l’illusion de la peinture et de l’image mais dans une autre optique : la dénonciation de la violence sociale. Dans notre évolution anthropologique, nous avons remplacé, dans notre désir de puissance, le silex de la préhistoire par le téléphone numérique. J’ai représenté une main numérique avec un code barre icône de l’âge numérique et avec l’idée que la main va intégrer la puce numérique.” Avant de poursuivre ainsi : “Pendant 2000 ans, l’icône de la chrétienté a été le crucifix et la croix dans un monde géométrique. Dans le monde numérique actuel, il y a le code binaire remplaçant l’alphabet à 26 lettres et des icônes. Il s’agit là d’une image très référentielle emblématique. Dans mon utopie à moi, nous sommes actuellement agressés par deux fabulations nord-américaines, de la Silicone Valley et de l’Australie qui sont le post humanisme et le transhumanisme. Je dénonce ces deux fantasmes toxiques et cette fabulation de prophètes ingénieurs qui génèrent du mal comme des erreurs de pensées, des choses barbares qui sont au fond des démarches eugéniques racistes de pays riches et qui ne correspondent à aucune réalité sociale. Je leur oppose l’Hyper Humanisme. Pour moi l’Homme va et doit grandir grâce aux hyper liens dans une conscience augmentée, planétaire et en temps réel”. Dans un sentiment de responsabilité de chaque individu par rapport à la collectivité, ses oeuvres questionnent la conscience d’une éthique planétaire par le prisme des émotions liées au progrès humain. Elles révèlent des fabulations utopistes porteuses d’espoir en disant que tout ce qui fabulatoire est réel et tout ce qui est réel est fabulatoire. En effet, la démarche artistique de Hervé Fischer (Photo ci-dessus Crédit@LaurenceHonnorat) nous invite à choisir nos mythes et à éviter les hallucinations dans une peinture développant les idées et vice versa. Le regardeur, appréciera ici, au coeur de cette exposition incontournable, ces oeuvres saisissantes posant des questions philosophiques dans une philosophie vouée à être repensée en mesure de donner du sens à l’aventure humaine sous une forme d’“agora numérique” assumant les oppositions d’un art-philosophique. Il découvrira ce techno-humanisme qui consiste à prendre en charge une esthétique et une pratique interrogative au coeur une révolution anthropologique et d’une “hygiène de l’art” liées à une mutation et un changement radical. On aime tout particulièrement cette gestuelle qui nous oblige à croire en l’Homme, à la fois mythe et espoir. Chaque toile clame ici, au-de la de l’obsession de l’artiste, que la main a toujours été, qu’elle dit autant le plaisir, le bonheur, la faim en parlant de ce que nous sommes, de ce que nous redoutons et de ce que nous pouvons solidairement créer. L’artiste nous emmène dans une métaphore quantique, une prise de conscience des “fausses couleurs” et un vitalisme joyeux des couleurs ouvert sur un fauvisme digital dans un contexte de langage social intégrateur. Enfin, on entend, par delà la vigueur du geste, le caractère critique du travail pictural et le postulat anti fataliste cette question récurrente : Quelle humanité ? On navigue dans une progression libre de la pensée, allant de empreinte à la contre-empreinte via une affirmation d’existence individuelle de cet individu émergeant de la foule, marquant une divergence ou une volonté d’agir. Avec cette idée imprescriptible que nous naissons homo fabulator et que nous mourons homo fabulator !