L’artiste joue les caïds, les bagarres. Il revendique dans ses déclarations, ses lettres à sa femme Éliane des états d’âme anxieux pour authentifier ses colères, ses rages de détruire, mais il aboutit presque chaque fois à des oeuvres décoratives, soigneusement composées qui feront un bel effet dans les intérieurs bourgeois de ses riches collectionneurs. C’est un sculpteur décoratif, ce qui prouve sa faiblesse, la fausseté de son show d’authentification, ou de son art, car il a besoin de vendre et pour cela il a besoin d’attirer l’acheteur par une belle oeuvre, sous tension entre la colère destructrice et la composition décorative encadrée soigneusement. Cela en fait un ambitieux qui a réussi commercialement, un mondain constamment en quête de clients, mais un mauvais artiste en fin de compte.