LE VRAI DU FAUX
https://www.artsouterrain.com/activite/limmobilier-montrealais-a-portee-de-main-4mars/
Mon 4 Mar 2019 _19:30
(*Dans le cadre de la soirée réseautage. Sur invitation seulement)
DÉMARCHE DE L’ARTISTE
Par des détournements et des procédures parodiques, Alain Snyers pose un regard critique sur la société. À travers une pluralité de moyens plastiques dont l’humour, il crée des dispositifs pour exprimer des réalités et des comportements sociaux. Il décline, par constats et ironie, différentes facettes du quotidien sous forme d’installations éphémères, d’objets détournés, de campagnes d’affiches, de jeux de mots, il brosse un portrait à charge de l’urbanité. La plupart de ses propositions sont conçues en lien avec leurs contextes.
L’ŒUVRE
Montr’Immo
Installation, 2019
L’agence immobilière montréalaise MONTR’IMMO mettra en vente à l’encan les offres immobilières de son catalogue montréalais. Sera proposée à la vente l’incroyable sélection immobilière que MONTR’IMMO a retenue pour une clientèle de choix avide de produits uniques et singuliers. Une cinquantaine de locaux, habitations, commerces, sites ou lieux de Montréal seront mis à l’encan lors de cette vente exceptionnelle. La promotion et la vente sera assurée par Alain Snyers, commissaire-priseur auto proclamée et peu compétent. Les annonces des offres immobilières seront visibles dès le samedi 2 mars dans les locaux de l’agence MONTR’IMMO, au 1000 de la Gauchetière (Montréal). Les offres par téléphone ne seront pas considérées et les valeurs d’acquisition seront aléatoires. Tout acquéreur recevra immédiatement un titre de propriété personnalisé garanti par le commissaire-priseur.
Commissaire : Art SouterrainEn collaboration avec la Faculté des arts de l’UQAM et en concordance avec le thème de la 11e édition du Festival Art Souterrain, « Le vrai du faux », le RAAV et Art Souterrain vous invitent à assister à une table ronde intitulée « Entre mensonges et vérités : art et supercherie ».
Depuis quelques années, le hoax (ou ce que les médias français appellent « intox ») s’est imposé comme une véritable « arme de dérision massive » en même temps que d’être une façon de réactiver la critique sociale. Sa forme artistique, le canular, ne diffère pas trop de celui issu du monde de l’information si l’on considère leurs objectifs (critique des médias ou des institutions), leurs méthodes d’action (présence médiatique) ou leurs effets (vertus éducatives, prise de conscience). La distinction résiderait plutôt dans le côté plus ou moins nécessaire, selon le cas, de révélation.
Or, afin qu’une véritable réflexion s’enclenche, la victime du piège artistique doit être en mesure de reconnaître la nature factice de l’information (ou de l’action, de l’événement) présentée devant elle.
En art cependant, la résolution des faits n’est pas toujours une option, ni l’intention, et laisse le spectateur dans ce cas-là dans l’ambiguïté la plus totale. Que cela dit-il alors de ceux qui ne voient pas la réalité, et de ceux qui refusent de la voir ? L’art serait-il alors un canular ? Et qu’en est-il de son auteur ? Considère-t-il même son public ?
Animée par Audrey Labrie, la table ronde réunira Cassie Bérard, Philippe Batthika et Moridja Kitenge-Banza. Une discussion avec le public suivra.
C’est donc un rendez-vous que le RAAV et Art Souterrain vous proposent le 19 mars prochain dès 17h30 à la Faculté des arts de l’UQAM (Local D-R 200, Pavillon Athanase-David).
Au plaisir de vous y voir en grand nombre!
*** Le RAAV et Art Souterrain remercient la Caisse Desjardins de la Culture et la Faculté des arts de l’UQAM pour leur généreux soutien.***