La déchirure des oeuvres d’art (1971-1974) a été, comme la performance et le livre L’histoire de l’art est terminée (1979-1981), une démarche radicale d’hygiène de l’art opposée aux stéréotypes convenus de l’art et à la mode exacerbée de l’avant-gardisme. Personne ne semble avoir pris conscience que c’est le même geste déclaratoire et collectif, en deux temps. Il me fallait me nettoyer l’esprit, faire dans la mesure du possible table rase, pour retrouver la liberté de mon propre chemin critique et ma démarche interrogative participative, que j’ai appelé l‘art sociologique.
Toute ma vie, c’est cette liberté mentale que j’ai recherchée et qui seule m’a permis de construire ma vie, ma démarche d’artiste et de fonder la mythanalyse.