Conférence de presse jeudi 7 septembre à 9h dans l’exposition Hervé Fischer et l’art sociologique pour le 60e anniversaire du lancement de Spoutnik:
Dans le cadre des célébrations des 60 ans du lancement de Spoutnik1, premier satellite de l’humanité, le Comité d’organisation Spoutnik 2017 est heureux de vous inviter, à la veille des Journées du Patrimoine 2017 à la conférence de Presse avec l’artiste Hervé Fischer et les intervenants du programme Spoutnik 2017
Le jeudi 7 Septembre 2017, de 9h à 10h15 précises (dernier accès à 9h15) au Centre Pompidou exposition Hervé Fischer et l’art sociologique
Galerie du musée, niveau 4 Accès par le pied de chenille, face au 50 rue Rambuteau, 75003 Paris
Hervé Fischer présentera en avant-première : « Conscience augmentée, Spoutnik 2017« , animation 2D en boucle
Débat organisé par Paola Antolini
N.B. : Cette invitation et une pièce d’identité devront être présentés à l’accueil du Centre Pompidou
R.S.V.P. : Réservation indispensable, limitée aux 30 premiers journalistes accrédités par courriel
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Depuis les débuts de notre vie sur Terre, nous rêvons de voyages.
Les grands récits mythologiques des Nations Premières témoignent de notre irrésistible besoin de dialoguer avec le Cosmos : la Nature dans sa dimension la plus étendue.
Nous évoquons en Occident Homère et l’Odyssée, Cicéron et Le Rêve de Scipion – premier compte rendu d’un voyage dans la Voie Lactée -, Lucien de Samosate et l’Histoire Véritable,
Voltaire et Micromégas, Jules Verne et De la Terre à la Lune,
Constantin Edouardovitch Tsiolkovski et les Rêves de la Terre et du Ciel, L’Exploration de l’espace cosmique, Au-delà de la Terre, Le chemin des étoiles, Arthur C. Clarke et 2001, Odyssée de l’espace, parmi tant d’autres remarquables écrivains et voyageurs qui ont décrit cette même urgence nomade cosmique.
La vraie route vers l’Espace nous l’avons réellement empruntée à partir de la fin des années cinquante.
Le 4 octobre 1957, le satellite Spoutnik 1 – en russe le compagnon de voyage – lancé par l’Union Soviétique depuis le cosmodrome de Baïkonour – dans l’actuel Kazakhstan – marque l’aube de l’Age spatial. La réussite de ce lancement, une boule de 83 kg et 58 cm de diamètre, a créé notre première fenêtre sur l’Univers.
Depuis, les progrès de la science et de la technologie spatiale nous ouvrent les portes d’un monde nouveau, élargissant notre horizon quotidien.
Les réseaux satellitaires ont initié une vraie révolution.
Ils nous ont libéré de l’ancien schéma opposant le centre et la périphérie de l’Univers.
Les petites îles et d’autres lieux géographiquement et traditionnellement éloignés, peuvent retrouver aujourd’hui leur place légitime dans les débats sur les priorités mondiales, grâce à la couverture satellitaire.
Les dérèglements climatiques, la biodiversité, la montée des océans, les phénomènes migratoires grandissants des personnes en quête d’un avenir meilleur, nous appellent à une plus grande solidarité planétaire.
Les satellites, spécialement ceux du CNES, de l’ESA, de Roscosmos, qui avait lancé Spoutnik en 1957, en nous donnant un accès immédiat, en temps réel, à l’information, ont permis aussi l’émergence de nouveaux et multiples domaines de recherche :
protection de la biodiversité, évaluation de l’utilisation excessive de nos ressources naturelles, dont l’eau souterraine, télémédecine et santé, navigation satellitaire, prévention des catastrophes naturelles, estimation de la portée des dérèglements climatiques, diffusion des savoirs traditionnels et innovateurs dans des zones insulaires, rurales, désertiques et de haute montagne, prévisions météorologiques, surveillance des culture, détection des catastrophes naturelles et veille humanitaire.
C’est cette conscience planétaire créée par les technologies satellitaires et numériques qu’Hervé Fischer appelle notre « conscience augmentée ».
L’Art Sociologique est probablement issu de ce même scénario et Hervé Fischer présentera au Centre Pompidou le 07 Septembre 2017 à 9 h pile, en avant-première lors de cette conférence de presse: « Conscience augmentée, Spoutnik 2017 »,