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Zur Ehre von Piet Mondrian

Arnaud Fischer Mondrian


Hommage zu Piet Mondrian, Acryl auf Leinwand, 91 x 91 cm, 2015 

Hommage QR zu Piet Mondrian und zu seinem berühmten Gemälde Broadway Boogie-Woogie (1943), das ein Icon der modernen geometrischen Welt geworden ist, Heutzutage ist unsere Welt digital geworden und von den Bar-Codes beherrscht. Ich wollte trotzdem die Freude der Boogie-Woogie Musik  behalten, die Mondrain zum Tanzen so gerne hatte. 
Bitte das Gemälde scannen.

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QR Tribute to Piet Mondrian

Arnaud Fischer Mondrian
Tribute to Mondrian, acrylic painting on canvas, 91 x 91cm, 2015

QR tribute to Piet Mondrian and to his famous Broadway Boogie-Woogie (1943), which became iconic from the modern geometrical world of that time, which has been succeeded by the bar-codes of today’s digital world. Mondrian loved to dance to the Boogie-Woogie music and l also wanted to keep its joy. 
Please scann the painting.
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Hommage QR à Piet Mondrian

Arnaud Fischer Mondrian
Hommage à Mondrian, acrylique sur toile, 91 x 91cm, 2015
Hommage QR à Piet Mondrian et à son fameux tableau Broadway Boogie-Woogie de 1943, emblématique du monde moderne géométrique, auquel succèdent aujourd’hui les code-barres du monde numérique. J’ai gardé aussi la joie de la musique Boogie-Woogie sur laquelle Mondrian aimait danser. 
Je vous invite à scanner cette peinture.

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参拜蒙德里安QR. 悼念表

Arnaud Fischer Mondrian
参拜蒙德里安QR. 悼念表, 布面油画,91 x 91 cm

对皮特·蒙德里安和他1943年的著名画作《百老汇爵士乐》的二维码致敬,这幅画是现代几何世界的象征,随之而来的是今天数字世界的二维码。我还保留了布基伍基风格爵士乐的欢乐,蒙德里安喜欢伴着这种音乐跳舞。
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Le miroir social

Arnaud Fischer

Variations du miroir social, 2000-2010
Trois variations de l’analogique au numérique d’un artiste qui se voit être là – Da sein, l’être là – disait Heidegger – faute de pouvoir être soi, dans le miroir social qui varie selon les époques.
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L’économie verte existe-t-elle?

Arnaud Fischer C3 A9conomie 2Bverte
Arnaud Fischer C3 A9conomie 2Bverte
tweet art, 2012
Oui, sous le signe de l’économie durable, une expression qui semble encore contradictoire, au point où elle demeure terriblement marginale face aux prédateurs de l’économie néo-libérale à court terme. Un jour pourrons-nous inscrire ces mots sur la même ligne, au lieu de les barrer en forme de négation?
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L’artiste chamane

Arnaud Fischer poeme


L’art a pris la relève de la magie, puis de la religion dans nos sociétés athées. L’artiste est un créateur de cosmogonie et en devient l’intercesseur, celui qui ouvre un pont entre l’univers et l’homme, L’art est une seule voie à la métaphysique du monde où nous vivons. Il dessine ses structures, sa composition, ses hiérarchies, sa lumière, sa matière, et les émotions qu’elles génèrent. Quand la religion et la raison positive perdent leur crédibilité, c’est l’art qui écrit encore ses grands récits fabulatoires; lui seul et la science hasardeuse.
Je l’écrivais dans L’Avenir de l’art (vlb,2010): 
Au fur et à mesure qu’on enterrera les dieux, l’art remplacera la religion et deviendra laïc.

L’éthique se développera paradoxalement avec le progrès de la technologie.
L’éthique inspirera l’esthétique. 
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Art is art, is cosmogony

Arnaud Fischer art%2Bis%2Bart

Art is always partly about art and mainly about a vision of the universe. This is true not only for fine arts, litterature, architecture, cinema, music, but also and especially for choregraphy. Even sociological art is art and cosmogony, as any society is determined by the structures, imagos and values of its dominant cosmogony.

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Éthique et esthétique

Arnaud Fischer aucun%2Bdieu
 tweet art, 2012

La magie est une tradition païenne, qui vise la puissance et le contrôle des esprits et des personnes. Mais son évolution religieuse monothéiste a prétendu nous révéler le sens de notre vie, visant moins à changer le monde d’ici-bas qu’à y faire régner une morale individuelle prometteuse d’au-delà paradisiaque. Pour la religion, ce n’est évidemment pas la technoscience, mais l’éthique qui nous sauvera, faute de quoi le Dieu monothéiste peut nous faire périr par le déluge ou par ses habituels fléaux. Le christianisme n’avait pas l’ambition d’imposer une morale collective, mais plutôt de nous inviter chacun individuellement à sauver notre âme dans un monde terrestre de péché destiné à finalement disparaître. Nous savons aujourd’hui deux choses de plus qui sont de la plus grande importance. Premièrement, nous sommes passés de l’idée d’une morale individuelle capable de nous sauver individuellement à une éthique planétaire, seule capable de nous sauver collectivement. Deuxièmement, ce n’est pas la technoscience mais l’éthique planétaire, qui pourra changer le monde pour le meilleur. Car que nous importerait de sauver un monde toujours aussi scandaleux que celui d’aujourd’hui, si nous ne croyions pas à notre capacité de l’améliorer considérablement ?
Et l’esthétique ne saurait être un cache-misère, un voile artistique sur des horreurs insupportables. Elle ne se justifie que si elle se lie à l’éthique. Nous redécouvrons cette idée ancienne de lien entre le beau et le bien ! Elle doit être capable de nous donner accès à cette valeur morale qui nous dépasse individuellement. Déjà Robert Motherwell exprimait cette exigence : « sans conscience éthique, un peintre n’est qu’un décorateur ». Nous parlons bien sûr désormais d’éthique laïque, car l’éthique religieuse ne peut sauver que des âmes individuelles. Jadis, seul Dieu pouvait sauver le monde. Et aujourd’hui c’est l’humanité qui a le pouvoir de détruire ou de sauver la Terre.
Face aux scandales terrestres, contre l’homme l’art plaide pour l’humain. Il peut contribuer à une sortie de crise aussi bien politique qu’esthétique. Notre fragilité humaine ne saurait nous dispenser d’en embrasser l’ambition. Je voudrais, pour le dire, avoir des mots rageurs, écrire avec de l’encre rouge l’indignation profonde que l’on ressent face à  l’exploitation et au cynisme généralisés qui entraînent tant de manques flagrants et répétés aux droits humains élémentaires auxquels nous assistons.


On peut donc prédire que c’est la vision éthique des artistes, qui déterminera de plus en plus leur représentation du monde.  La beauté que l’homme peut ajouter collectivement au monde est éthique, dans le sens où l’on parle par exemple de commerce équitable, de développement durable et solidaire. Et elle constitue la seule réponse possible, en fait incontournable, au désenchantement généralisé d’aujourd’hui. L’éthique, c’est seulement l’exigence de justice humaine, ici-bas, et non pas divine, au-delà, comme le promettait la religion. En ce sens, et en ce sens seulement, l’art pourrait devenir un art de vivre ensemble. Voilà l’art de l’avenir. 
(Voir mon livre L’Avenir de l’art, vlb, 2010)