Publié le

Hervé Fischer y Raquel Tibol en 1983.

Arnaud Fischer tibol7
Hervé Fischer y Raquel Tibol en 1983
Agradezco a Alejandro Saldivar por haber publicado en línea esa foto de Francisco Daniel en la revista Proceso. Se encontró aquí: http://www.proceso.com.mx/?attachment_id=396663
Raquel Tibol, 
Raquel Tibol murió en México el 22 de febrero de 2015. Fue una crítica e historiadora del arte mexicano, prolífica promotora y cronista cultural, periodista y conductora de programas de televisión como en La Plática y la Crítica y Aproximaciones, ambos del Canal 11 de la televisión cultural mexicana. Radicaba en México desde 1953, y se nacionalizó mexicana en 1961 (Wikipedia).
Ha escrito en 1983 (24.10) un artículo de prensa en la revista Proceso para denunciar el evento social imaginario que yo organizaba en el Museo de arte moderno de México: La calle Adonde llega?
El titulo mismo del articulo expresaba su crítica muy fuerte en contra de mi practica de arte sociológico: «Importación a destiempo». Ella ha sido muy crítica, con el mismo sentimiento de xenofobia y de rechazo de la apertura del museo al pueblo, que manifiesto también una otra figura de alta autoridad de la elite artística mexicana del tiempo, el pintor y escultor José Luis Cuevas, con su artículo titulado: «Hervé Fischer: lo que el viento trajo…» (Uno Mas Uno, 12.11, 1983). 
Así el evento ha sido un momento de cuestionamiento y polémica muy fuerte sobre la función social de un museo de arte moderno, con muchísimos artículos de prensa, entrevistas de radio y televisión tanto en favor como en contra de mi práctica. Lo que busqua el arte sociológico.

Publié le

La fin des avant-gardes en gare terminus, Lyon-Les-Brotteaux

Arnaud Fischer Gareterminus%2BLyon%2B

Dans la salle d’attente de 1ère classe de la gare terminus Lyon-Les-Brotteaux, en attendant l’arrivée des trains, Hervé Fischer annonce la fin des avant-gardes, entouré d’un public d’artistes attentifs. C’est Orlan qui avait négocié avec le chef de gare la permission d’occupation des lieux. Nous sommes en 1979, mais la photo rappelle des tableaux célèbres, notamment celui de Léonard de Vinci.

Arnaud Fischer image003

Publié le

Marcel Duchamp, urinoir, inceste et peinture

Arnaud Fischer Hist%2Bart

Le Centre Pompidou présente actuellement une remarquable exposition « Marcel Duchamp. La peinture même ». On y découvre notamment plusieurs peintures de Duchamp que je n’avais jamais vues. Jean Clair, même s’il avait outrepassé le projet de Pontus Hulten de montrer au Centre Pompidou en 1977 le Marcel Duchamp de l’urinoir, initiateur de l’anti-art du XXe siècle, avait eu pleinement raison de mettre en évidence l’ambiguïté de Marcel Duchamp. Son cas n’était pas si simple qu’on l’a prétendu et sa complexité ne peut se réduire à des ready-made. Il a gardé, comme le souligne Jean Clair, un amour certain  pour la peinture toute sa vie. Et il me semble, en effet, que sa dernière oeuvre « Etant donnés: 1) La chute d’eau 2) Le gaz d’éclairage », réalisée secrètement de 1946 à 1966 pour être présentée au Philadelhia Museum un an après sa mort, est certes une installation en trois dimensions, mais dont la mise en scèene est celle d’une peinture classique, quasiment de la Renaissance. Le point unique de vision à travers un minuscule trou dans une porte en réduit d’ailleurs la tri-dimensionnalité à une vision frontale fixe.
Cette peinture érotique dont la vue était donc interdite au public par Duchamp jusqu’à un an après sa mort, n’est pas seulement la preuve de l’obsession cachée pour la peinture du Marcel Duchamp que l’on avait identifié un peu rapidement à l’urinoir et qui en nie le bien-fondé avec cette oeuvre finale de style néo-classique. Elle est aussi à mes yeux la preuve d’un autre secret de Duchamp, celui-là jamais avoué de son vivant, mais dont j’ai tenté de démontrer l’évidence dans mon livre « L’Histoire de l’art est terminée » (Balland, 1981): les rapports incestueux de Marcel Duchamp avec sa sœur Suzanne. Le sujet est apparemment tabou, puisque personne ne l’a relevé depuis la publication de mon livre. Mais je maintiens qu’entre autres détails significatifs, non seulement le titre même de « La Mariée mise à nu par ses célibataires, même », mais cette peinture finale « Etant donnés… » intitulée explicitement avec de fausses circonstances insignifiantes qui ne sauraient justifier l’érotisme bien réel du nu les jambes ouvertes, est l’évocation de cet inceste secret qui n’a pas quitté sa mémoire tout au long de sa vie. Il en fait ainsi l’aveu, qui ne devait être révélé publiquement qu’après sa mort. Deux amours secrets donc, la peinture et l’inceste, tous deux soigneusement cachés et réunis dans une seule et même oeuvre testament, qui est d’une toute autre nature que la provocation simpliste de l’urinoir appelé ironiquement « Fontaine »!